alberto_olympio19janv2015


C’est ce mardi 10 mars 2015 que la Cour constitutionnelle doit donner son avis sur l’accès à la base de données du fichier électoral par les partis politiques qui en font la demande, conformément à l’article 60 du code électoral.
 
L’information a été donnée ce lundi par Alberto Olympio, lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti à Ablogamé, a constaté sur place un reporter de l’Agence de presse Afreepress.
 
L’homme a profité de l’occasion pour appeler les neuf (9) juges de la Cour constitutionnelle face à leurs responsabilités. « Vous êtes la plus grande institution du pays, vous avez le devoir de dire le droit au Togo, il faut que vous laissiez vos intérêts privés pour privilégier l’intérêt collectif du peuple», a martelé Alberto Olympio.
 
Pour l’ingénieur informaticien, la lutte qui permettra au peuple togolais d’aller à une élection transparente et de gagner, ne se trouve pas dans les urnes mais plutôt à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui, selon lui, refuse de lui reconnaître le droit d’accès au fichier électoral.
 
Et l’issue des élections, a-t-il ajouté, dépendra de la réponse de ladite cour. Au cas où, la Cour Constitutionnelle donne raison à la CENI, elle aura ainsi, selon lui, refusé également de dire le droit en faveur du peuple. Dans ce cas seulement, M. Olympio pense saisir la communauté internationale pour la mettre au-devant des choses qui se passent au Togo et si rien n’est toujours fait, alors il appartiendra au peuple togolais seul de se lever pour, « prendre son destin en main », a-t-il ajouté.
 
« Moi seul, je ne peux pas le faire, nous devons tous nous lever, tout le monde doit faire sa part, pour qu’on dise stop à ce coup de force», a-t-il lancé.
 
Au cas où la Haute cour décide d’ accepter l’audit du fichier mais refuse de convoquer un nouveau corps électoral, sa décision n’aura rien changé dans le processus et le Parti des Togolais va maintenir sa position, a-t-il prévenu.
 
Selon le président du parti des Togolais, le fichier électoral en format PDF réceptionné par le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), n’est qu’un fichier « partiel » qui représente les résultats de seulement 50 centres de recensement et de vote (CRV) sur un total de plus de 1730 CRV. « Il faut que nous retournions dans le fichier original et qu’on fasse un audit total», a-t-il proposé.
 
Alberto Olympio s’est également prononcé sur l’affaire de « fausse écriture » qui selon certains journaux, plane sur sa tête devant la justice togolaise saisie par l’un des associés de la société AXXEND Corporation, dont l’ingénieur informaticien est le premier responsable. Le rendez-vous est pris pris pour ce jeudi, 12 mars prochain pour rencontrer le juge et savoir ce qu’il en est exactement, a-t-il déclaré.
 
Mathurin A.
 
source : afreepress
 

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