Par communiqué en date de ce mardi, l’Alliance nationale pour le changement (ANC), le parti politique présidé par Jean-Pierre Fabre n’y va pas avec le dos de la cuillère pour dénoncer ce qu’elle qualifie d’« abandon des écoles » par le gouvernement en place au profit de « dépenses somptuaires ».
Dans les lignes de ce document signé par le premier vice-président du parti, Patrick Lawson-Banku, l’ANC fait savoir qu’une réallocation des ressources consacrées à ces « dépenses », notamment « l’organisation d’un sommet de prestige à un coût prohibitif, l’achat de quatre hélicoptères non prévus au budget de l’Etat, les dépenses faramineuses de la Présidence de la République qui progressent de 33% en une année », couvrirait « largement » les besoins sociaux de base, dont ceux des domaines de l’enseignement et de la santé.
Se disant « vivement préoccupée » par la situation qui prévaut depuis deux (2) semaines dans le secteur de l’enseignement et qui, selon elle, « pénalise les élèves et contribue à dégrader davantage le niveau de l’enseignement dans le pays », (le parti n’en veut pour preuve que les résultats au BEPC et au BAC 2016), l’ANC demande au gouvernement de reprendre « dans les meilleurs délais » les discussions avec les quatre (4) syndicats d’enseignants grévistes.
Ce n’est que de cette manière, soutient le parti orange, qu’une solution « juste » et « durable » sera trouvée aux revendications des enseignants.
Pour information, une première rencontre entre les responsables des quatre (4) syndicats grévistes et le gouvernement a achoppé sur le point essentiel des revendications des enseignants, à savoir celui concernant les primes. Pour continuer à faire pression, un mot d’ordre de grève de 72 heures est annoncé à partir de ce mercredi.
Depuis quelques jours, les élèves montent au créneau et se déversent dans les rues pour demander que les cours considérés comme faits lors des jours de grève, soient refaits.
Telli K.
source : afreepress