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© togoactualite – Alors qu’une nouvelle grève de 72h des enseignants débute ce mercredi 14 décembre, les rues du Togo ne désemplit pas d’élèves. Ce mardi, deuxième jour du sit-in décidé par les enseignants, les élèves du public étaient encore dans les rues délogeant les camarades du privé. De plus en plus violents, ces élèves dont l’âge varie entre 15-13 ans voire moins, munis de branches, sous le regard des forces de l’ordre, ont usé des voix de faits sur les camarades dans les quartiers Tokoin Solidarité, Gbadago, Kodjoviakopé, NDA, Tabligbo, Attitogon, Akébou,Vogan…
 
Il est fort à parier vu que le gouvernement ne veut trouver une issue à la crise, qu’ils seront encore dans les rues ce mercredi, premier jour des trois décidés par les quatre syndicats du secteur de l’éducation.
 
Le mot d’ordre de grève a été reconduit à la suite de l’échec le 08 Décembre dernier des négociations entre le gouvernement et les syndicats. Réunis en assemblée générale, les enseignants regroupés au sein du Syndicat national des professionnel de l’enseignement technique du Togo (SYNPETT), le Syndicat national des enseignants de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (SNEETFP), le Syndicat des enseignants du secondaire du Togo (SESTO) et le Syndicat des enseignants du prescolaire et du primaire du Togo (SEPPTO) ont adressé à leurs ministres de tutelles la reconduction de mot d’ordre de 72h précédé par 48h de sit-in.
 
Depuis la rentrée, les cours sont fortement perturbés. Les revendications des enseignants tournent autour l’octroi de l’indemnité de logement, la prime de nuit et de salissure, à intégrer dans le budget 2017, l’intégration dans la fonction publique des enseignants auxiliaires, la résolution de l’épineux problème de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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