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La circulation a été sérieusement perturbée dans la matinée du 17 février 2015 dans la ville de Tsévié, localité située à 35 km de Lomé. A l’origine de ces troubles, un millier d’écoliers et d’élèves des écoles publiques de la localité qui se sont déversé dans les rues pour protester contre l’absence de leurs professeurs dans les classes
 
La tête ceinte de bandeaux rouges et armés de bâtons, ces jeunes scolaires ont bloqué pendant plusieurs heures, la circulation automobile sur la nationale n°1 occasionnant un embouteillage long de plusieurs dizaines de mètres.
 
Selon les témoignages recueillis auprès de ces jeunes manifestants par l’Agence de presse Afreepress, il ressort que plusieurs d’entre eux n’ont plus droit à des cours depuis plusieurs jours, les enseignants s’étant mis en grève. Ils seraient donc sortis pour réclamer le droit à une « éducation saine » et demander au gouvernement de satisfaire les enseignants afin de convaincre ceux-ci à reprendre les cours.
 
Ces types d’incidents ont été signalés dans plusieurs localités du pays.
 
Les syndicats d’enseignants et d’autres catégories de la fonction publique sont depuis plusieurs semaines, dans un bras de fer avec leur employeur qui est l’Etat. Ils réclament de meilleures conditions de travail et exigent une augmentation sensible de leur rémunération.
 
A.G.
 
source : afreepress
 

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