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© togoactualite – Les cours et tribunaux du Togo seront perturbés à partir du 22 Mai prochain si la plateforme revendicative du corps des greffiers, déposée auprès de leurs ministères de tutelle à savoir le ministère de la Fonction publique, du travail et des réformes administratives et le ministère de la justice et des relations avec les institutions de la République, n’est pas respectée. Il s’agit d’une grève de 72h.
La plateforme revendicative déposée ce 05 mai 2017par le Syndicat national des greffiers du Togo (SNGT) et l’Association des greffiers du Togo (AGT) tourne autour de trois points.
 
Les auxiliaires de la justice réclament l’adoption et l’application d’un statut spécial à leur corps. En effet, ce statut avait été adopté par le conseil des ministres le 11 décembre 2015 et son étude a été affectée à l’Assemblée nationale pour adoption définitive. Mais depuis le texte a disparu du circuit. Pour les greffiers seule l’adoption de ce texte serait un pas dans la reconnaissance de leur particularité surtout que dans le corps judiciaire togolais, ils sont l’un des rares corps ne disposant pas de statut.
 
Outre le statut, ils réclament aussi l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Au nombre de 194, les greffiers collaborateurs des magistrats abattent un travail colossal, alors qu’ils sont en sous –effectif, manque de locaux, l’insalubrité des locaux dans lesquels ils sont contraints de travailler.
 
Le traitement des greffiers est dérisoire malgré leurs lourdes attributions, les heures de travail non-stop, les contraintes relatives à leurs prestations dans certaines sections sensibles où le travail journalier dépasse largement 8 heures ; et au vu du coût de la vie sans cesse grandissant, il urge d’améliorer nos conditions de vie en revalorisant nos traitements, a déclaré Mme Gbogbo Kossivi Djifa, président de AGT.
 
Depuis que la plateforme revendicative a été déposée, le ministère de la justice fait du dilatoire comme à chaque fois que les greffiers ont menacé de débrayer. Les revendications de ce corps ne datent pas d’hier. En 2014, ils avaient déjà observé des mouvements.
 
Notons que les greffiers sont des fonctionnaires relevant du ministère de la justice. Ils sont indispensables au bon fonctionnement des juridictions. Ils sont à la fois les garants de la procédure judiciaire et le visage de la justice pour les usagers du service public de la justice, le contact privilégié des autres professionnels de justices, des agents et officiers de police judiciaire.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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