Gerry Taama, le président du Nouvel engagement togolais (NET) accuse le pouvoir et la Coalition des 14 partis de l’opposition d’avoir pris en otage le pays, et ce, depuis le 23 septembre 2018.
L’accord auquel le pouvoir et la Coalition des 14 partis de l’opposition sont parvenus portant sur la recomposition paritaire de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Une recomposition intervenue à l’issue de la 2e réunion du comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO est la cause du blocage actuel », a dénoncé le président du NET, jeudi 11 octobre 2018 dans l’émission « Audi Actu » de radio Victoire FM.
« Depuis le 23 septembre dernier, on se rend compte que le pays est bloqué et c’est la faute à UNIR et la Coalition des 14 partis. Ils ont pris le pays en otage et ils nous donnent l’impression qu’ils ne s’attendent sur rien. Mais on découvre au final qu’ils sont prêts à aller marcher sur les lois du pays pour trouver un accord qui les arrange », a critiqué le président du NET.
Le fait, a-t-il dit, que l’Union des Forces de Changement (UFC) ait décidé de maintenir son représentant à la CENI ne devrait pas être un élément de blocage du processus électoral. Surtout après la démission des partis extra-parlementaires et de la société civile.
« Le Code électoral à son article 12, prévoie normalement pour le pouvoir et l’opposition cinq (5) représentants chacun et l’article 36 de ce code dit que le quorum c’est neuf. Si UNIR et la C14 disent finalement qu’ils se sont entendus pour partager les sièges huit pour chacun, avec le représentant de l’administration, le quorum est atteint. Même si l’un quitte la CENI avec ses huit membres, cela ne devrait pas bloquer les activités de l’institution. Nous ne soutenons pas l’UFC, mais la question qu’on se pose c’est de savoir, si tout ce soulèvement du peuple togolais se résume à des places à la CENI ? Honnêtement, ce serait une injure envers les Togolais qui ont perdu des gens, d’autres qui sont aujourd’hui en prison. On se rend compte que tout le combat se résume à une bataille de sièges à la CENI », se désole le Président national du NET.
Le NET, a-t-il dit, tient à la bonne marche de la République. Raison pour laquelle il a décidé de présenter la démission de son représentant au sein de la CENI. Cette démission, a-t-il poursuivi, est « motivée par un sursaut patriotique ». Il a par la même occasion appelé les premiers responsables d’UNIR et ceux de la coalition, à s’entendre pour le bien-être de la population.
Raphaël A.
 
afreepress
 

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