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Face à la presse ce jeudi à Agoè (banlieue nord de Lomé), le candidat du Nouvel engagement togolais (NET) à la présidentielle du 15 avril 2015, Gerry Komandéga Taama s’est dit inquiet de l’ « opacité » qui entoure les activités de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a constaté un reporter de la Agence de presse Afreepress.La demande par différents courriers de la copie des fichiers électoraux de 2013 et de 2015, de l’application de l’article 33 du code électoral qui autorise la présence d’un délégué ayant voix consultative à la CENI et ses démembrements pour les candidats absents dans ladite commission, est restée, selon M. Taama, « sans suite ».
 
« C’est le lieu de dénoncer la collision qui semble s’être installée entre tous les partis ayant des représentants à la CENI. Depuis que nous lançons des cris d’alarme, nous n’obtenons aucun soutien de leur part. Pire, nous constatons que les candidats sont traités de façon partiale, puisque de tous les candidats qui ont demandé les fichiers électoraux, seuls ceux du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) en ont eu copie », a déclaré le candidat à la présidentielle.
 
L’ancien officier des Forces armées togolaises (FAT) converti en homme politique a également dénoncé le fait que les listes électorales aient été affichées les 15 et 16 mars derniers sans que certains candidats n’aient été mis au courant. « Aujourd’hui, je ne sais pas combien de bureaux de vote et de centres de vote il y a et où ils sont. Nous découvrons les informations de la CENI au même moment que les professionnels des médias », a-t-il ajouté.
 
Le maintien de la candidature du NET est au prix d’un fonctionnement inclusif de la CENI, a-t-il averti tout en ajoutant que « la crédibilité du scrutin du 15 avril est en péril si de telles pratiques perdurent ».
 
A la suite du CAP 2015, le NET aussi lance à partir de ce jeudi 19 mars une campagne de levée de 100 millions pour compléter le budget de la campagne du NET qui est de 250 millions de francs CFA et pour la sécurisation des résultats qui seront issus du scrutin présidentiel.
 
Le troisième point abordé par Gerry Taama lors de cette rencontre avec la presse a trait aux violences qui entourent les revendications des fonctionnaires de la Synergie des travailleurs du Togo (STT).
 
« Alors que les responsabilités sur l’assassinat des deux jeunes élèves dans la préfecture de Tône ne sont pas encore élucidées, nous appelons le gouvernement à prendre urgemment les dispositions pour entamer des discussions sérieuses avec la STT », a-t-il réclamé.
 
Telli K.
 
source : afreepress
 

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