Les femmes impuissantes et en pleure lors de l'incendie du grand marché de Lomé
Les femmes impuissantes et en pleure lors de l’incendie du grand marché de Lomé


Les forces de l’ordre auraient-ils démissionné au grand marché de Lomé après sa destruction par les flammes ? Puisqu’il ne fait plus bon d’emprunter la voie qui va de l’ex librairie Nopato jusqu’à l’établissement Lassisi & Frères.
 
Il est vrai que tôt les matins et tard les soirs, même les rats prennent plaisir à se conter fleurette sur les deux trottoirs clairsemés. Mais dans la journée, on se demande où se trouvent les policiers qui sont prompts à racketter les taximen indélicats.
 
Pour nous être rendu hier dans cette rue pour une urgence, nous nous sommes juré de ne plus y retourner de si tôt. A 11h de la journée, pas moyen pour les automobilistes d’avancer, pour cause d’obstruction de la voie ; même à Ibadan au Nigeria, ce n’est pas aussi criard, les bouchons. Véhicules, motos, pousse-pousse, tous les engins sont si collés les uns aux autres que toute manœuvre devient un chemin de croix. Mais sur les trottoirs, c’est encore pire.
 
Oui, de part et d’autre de la chaussée, les trottoirs sont bondés, non pas de monde, mais d’étals qui débordent suffisamment pour empêcher la circulation des piétons. Et pourtant, quand vous cherchez du regard les policiers, ils ne sont pas loin, mais semblent plus préoccupés par ce qu’ils pourraient retirer chez les taximen que par la remise de l’ordre sur les trottoirs.
 
Il y a quelque temps à Lomé, la mairie avait procédé au dégagement des voies, même dans les ruelles les plus insignifiantes. On pensait que c’était pour un but spécial, mais depuis, rien. Et voilà que les rues du grand marché qui ont été refaites pour faciliter la circulation de tous les usagers, sont reprises d’assaut par des commerçantes qui sont parfois tentées d’étaler leurs produits jusque sur la chaussée.
 
Les magasins sont faits pour contenir les produits ; les chaussées sont réaménagées pour fluidifier la circulation des engins, et les trottoirs ont été refaits pour donner le champ libre aux passants. A moins que le maire de la ville qui autorise ses agents à percevoir les tickets, n’ait changé de vision, on lui demande de remettre de l’ordre dans le grand marché, même si le bâtiment principal n’est plus. Car rien ne sert d’engager des milliards pour refaire les voies si on ne peut pas se conformer aux règles de bienséance qui régissent la cité. Il reviendra alors aux agents de la mairie d’imposer cet ordre s’il le faut. La loi c’est la loi ; même si elle est dure, c’est la loi.
 
Liberté
 




 

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