Dans la matinée du mardi 14 mars 2017, des images de deux femmes présentées comme des « sorcières » ont circulé abondamment sur la toile. Les riverains du quartier Agbalépédogan où la scène a eu lieu, soutiennent qu’il s’agit de deux « sorcières » dont le voyage mystique a pris fin brutalement dans la nuit du 13 au 14 mars 2017.
Interrogées par des reporters de l’Agence de presse Afreepress dépêchés sur les lieux, les deux accusées donnent une version presque similaire de celle des témoins. La plus âgée dit s’appeler Kafui Gada Mawuli et demeurant à Agbalepedogan non loin du siège de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) et la plus jeune « Djigbodi », habitant au quartier Djidjolé à Lomé.
Elles soutiennent avoir rendu visite à un féticheur habitant non loin du marché au quartier Totsi dans la nuit du lundi 13 mars histoire de se soigner du diabète. Au cours des rituels, relatent-elles, le féticheur aurait émis le vœu de « boire du sang humain ». Elles rapportent s’être envolées avec leur hôte à la recherche de ce liquide. C’est au cours du trajet que l’accident serait survenu. Abandonnées par leur compagnon « féticheur », Kafui Gada Mawuli et Djogbodi disent être tombées au bord des pavés d’Agbalépédogan où elles seront retrouvées dans la matinée de mardi 14 mars 2017.
Pure vérité ou scénario inventé de toutes pièces pour se donner de l’importance? Nous y reviendrons avec plus de détails.
Raphaël A.
lomévi (www.togoactualite.com)