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Dans une déclaration rendue publique le 13 mars 2015, le groupe des « Ablodéviwo », proche de l’UFC fait une sombre analyse de la situation sociopolitique du pays et propose un « plan de sortie de crise ».
 
Dans ce plan dit de sortie de crise, ce groupe qui se définit comme les « enfants de la liberté et de la souveraineté populaire » appelle la classe politique de l’opposition à refuser de « s’associer au nième coup de force électoral » engagé par le pouvoir en vue, selon lui, de « confisquer la souveraineté du peuple togolais et perpétuer les avantages des biens et pouvoir mal acquis ».
 
« Il est impératif et urgent que les partis se réclamant de l’opposition togolaise tout en prêtant main forte à ce nième coup de force électoral se retirent du processus électoral en cours qui est illégitime aux yeux du peuple souverain togolais sachant que se tromper est humain mais persister dans l’erreur est diabolique », écrit Adjamagbo Pascal qui privilégie plutôt, l’organisation d’« assises nationales » pour débattre des questions de la « transition vers l’alternance politique pacifique, de la réconciliation nationale et du redressement économique devant déboucher sur la mise en place des nouvelles structures de la transition ».
 
Il faut rappeler que le Togo organise le 15 mars prochain, des élections présidentielles auxquelles prennent part le président sortant Faure Gnassingbé et quatre autres challengers issus des rangs de l’opposition qui sont : Jean-Pierre Fabre (ANC, chef de file de l’opposition), Me Tchassona-Traoré (MCD), Gerry Taama (NET) et Aimé Tchabouré Gogué de l’ADDI.
 
Au total 3.500.000 Togolais sont appelés à voter pour ces cinq candidats, annonce la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Un processus que dénonce une partie de la classe politique de l’opposition incarnée par le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) de Me Paul Dodji Apévon.
 
A.G.
 
source : afreepress
 

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