Les choses se précisent sur une candidature prochaine de l’ancien ministre de l’intérieur, de la sécurité et de la décentralisation, François Akila-Esso Boko. Cet officier des Forces armées togolaises (FAT) qui avait fuit le pays en 2005 avant l’élection présidentielle de cette année, nourrit l’espoir de regagner le Togo et de participer à l’élection.

C’est du moins ce que révèle un communiqué en date du 19 mars 2019, signé de la main de Dany Ayida, ex-patron de NDI (national democratique Institute) au Togo et président de « Engagement pour un Avenir Apaisé ».

Selon ledit communiqué, Maître François BOKO aurait séjourné aux Etats-Unis du 12 au 17 mars 2019 dans le cadre d’une tournée diplomatique qu’il a entamée et « destinée à informer les autorités américaines de sa décision de rentrer au Togo après 14 années d’exil en France ».

« Les autorités américaines ont salué cette décision. Elles ont pris acte de l’accord de principe donné par le Chef de l’Etat du Togo et confirmé par son émissaire aux autorités françaises sur le retour et la garantie de la sécurité de Maître François BOKO, celle de sa famille et de ses activités professionnelles et politiques. Au terme de ce séjour plein d’enseignements, Maître François BOKO exprime sa gratitude et ses compliments aux autorités américaines pour leur disponibilité à accompagner le Togo dans la mise en œuvre des réformes constitutionnelles et institutionnelles conformes aux termes de la feuille de route de la CEDEAO du 31 juillet 2018 », informe le communiqué.

Les personnalités rencontrées au Département d’Etat, au Congrès et au sein des agences de promotion de la démocratie aux Etats-Unis, se sont « accordés sur la nécessité d’un processus électoral inclusif, sécurisé et ouvert à tous en 2020 pour sortir le Togo de l’impasse politique actuelle », précise le texte.

Mais selon les informations relayées ces derniers jours par les médias togolais, une plainte pour « désertion » avait été déposée à l’époque par les Forces armées togolaises contre ce natif de Tchitchao (430 km au nord de Lomé dans la région de la Kara).

Dispose-t-il de garanties suffisantes pour être à l’abri de toute arrestation à son retour au Togo? La question reste posée.

A.Y.
 
source : afreepress
 

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