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A priori, l’affaire n’est pas liée à l’attentat de Boston…

Dernière info (jeudi, 1h50): Un suspect vivant dans le Mississippi a été arrêté en liaison avec l’affaire de la lettre contenant de la ricine envoyée à Barack Obama.
Selon CBS, il s’appelle Paul Kevin Curtis. Il vit dans le Mississippi, un Etat du Sud américain. La ricine qu’il aurait envoyée à un sénateur et à Barack Obama était de «faible concentration» et «peu toxique», selon la chaîne américaine.


La lettre envoyée à Obama contenait bien de la ricine

Plus tôt dans la journée, le FBI avait confirmé que la lettre au contenu suspect adressée à Barack Obama et interceptée mardi au centre de tri de la Maison blanche contenait bien de la ricine, un poison violent.

A la Maison blanche, le Secret Service, qui enquête avec le FBI, précise que le centre de tri n’est pas attenant à la résidence présidentielle. «Ce centre identifie systématiquement les lettres et les colis qui requièrent une deuxième sélection ou un examen scientifique avant d’être livrés», a expliqué le porte-parole du Secret Service, Edwin Donovan.

Selon le FBI, rien ne permet d’établir un lien entre les lettres suspectes et le double attentat de Boston, qui a fait trois morts et 176 blessés lundi. «L’enquête se poursuit et il y aura peut-être d’autres lettres. Rien n’indique un lien avec les attentats de Boston», précise la police fédérale dans un communiqué.

Une partie du Capitole évacuée

Les policiers chargés de la sécurité du Congrès ont fait partiellement évacuer mercredi deux bâtiments de bureaux dépendant du Sénat, les immeubles Russel et Hart, en raison de la présence de lettres et d’un paquet suspects. Une personne a été interrogée à ce sujet mais l’examen des courriers n’a rien révélé d’inquiétant et les deux bâtiments ont pu être rouverts.

Les autorités avaient intercepté mardi, au lendemain des attentats de Boston, une lettre adressée au sénateur du Mississippi Roger Wicker contenant de la ricine.
Des sénateurs ont déclaré à la presse que ces incidents leur rappelaient les courriers contenant le bacille de la maladie du charbon (anthrax) qui avaient été envoyés entre autres au Capitole après les attentats du 11 septembre 2001. Les lettres contenant des spores d’anthrax avaient visé le Capitole mais aussi la côte Est des Etats-Unis, où elles avaient fait cinq morts, dont deux employés des postes de Washington.

P.B. avec Reuters / 20minutes

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