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La Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication a invité mardi soir, le gouvernement à diligenter une enquête, afin que « lumière soit faite dans les meilleurs délais » sur l’affaire Robert Avotor, journaliste au bi-hebdomadaire L’Alternative.

 

Le journaliste a indiqué avoir été percuté par des individus « à bord d’une voiture banalisée », après des « coups de fils anonymes et des intimidations ».

 

Le 7 février dernier, M.Avotor avait été déjà « agressé, violenté et torturé par des agents de la gendarmerie, au moment où il accomplissait son travail sur un site de démolition d’immeubles dans la banlieue d’Akato ».

 

Dans un communiqué rendu public, la HAAC « interpelle vivement » le gouvernement et « réclame que la lumière soit faite dans les meilleurs délais autour de cet accident de la circulation qui intervient peu de temps seulement, après des voies de fait contre le même journaliste dans l’exercice de son métier ».

 

L’instance de régulation a remercié le ministre de la sécurité pour « l’ensemble des dispositions prises pour porter assistance au journaliste ».

 

Le ministre de la sécurité, le colonel Yark Damehame — après avoir écouté le journaliste lundi — a demandé à ses services de prendre les dispositions nécessaires pour assister le journaliste pour les frais d’analyses médicales complémentaires. Les auteurs de ces actes seront identifiés et punis, avait-il promis.

 

Lundi, l’Observatoire Togolais des Médias (OTM), le Conseil National des patrons de Presse (CONAPP) et l’Union des Journalistes Indépendant du Togo (UJIT) ont condamné cette deuxième agression du journaliste et mis en garde, les auteurs des violences et d’intimidations envers les journalistes.

 

La Ligue Togolaise des Droits de l’Homme (LTDH) a également apporté son soutien au journaliste. FIN

 

Edem Etonam EKUE

 
source : savoir news
 

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