AVERTISSEMENT CONJOINT DU 3 MARS 2019 AU PEUPLE TOGOLAIS

DU RÉSEAU DE LA COORDINATION DE LA DIASPORA TOGOLAISE INDÉPENDANTE (RCDTI) ET

DU COLLECTIF POUR LA VÉRITÉ DES URNES – TOGO – DIASPORA (CVU-TOGO-DIASPORA)

Contact : info@cvu-togo-diaspora.org qui transmettra

 

Suite aux élections législatives du 20 décembre 2018 sans la participation des responsables de la Coalition des 14 partis politiques dite « C14 » avec une faible participation des électeurs togolais, le Togo est toujours en crise politique, sociale, économique, culturelle et environnementale.

Le Peuple togolais doit avoir à l’esprit que toute participation de l’opposition aux prochaines élections (locales ou présidentielles) est une trahison envers le Peuple togolais et une légitimation des élections législatives du 20 décembre 2018.

1. PEUPLE TOGOLAIS, NE LÉGITIME PAS LA MOUVANCE PRÉSIDENTIELLE ACTUELLE

Il n’y a pas eu de retour à la constitution de 1992, ni de réformes. Donc, pour le pouvoir, il ne s’agit que de faire des réformes superficielles pour une participation à des élections locales et présidentielles qui va permettre de diviser encore plus l’opposition togolaise et permettre de légitimer la mouvance présidentielle, au-delà de son clan d’origine.

Sous une autocratie politique et un système d’impunité depuis 1967, le Peuple togolais constate que le pouvoir en place cherche à lui faire oublier l’objet des contestations qui ont commencé avec véhémence depuis les années 1990 avec une insurrection populaire du 19 août 2017. Certains responsables politiques qui s’organisent pour aller aux élections locales et présidentielles sans les réformes demandées par le Peuple togolais, doivent être considérés par la grande majorité du Peuple togolais, comme ceux qui ont neutralisé la lutte populaire. Ils ont par ailleurs empêché quelques cinq partis politiques de la C14, aujourd’hui en marge de la C14, d’exiger la démission immédiate de Faure Gnassingbé en référence à la Constitution originelle de 1992. Au total, la C14 n’a pas pu obtenir les réformes exigées par le Peuple togolais avant toutes échéances électorales. De fait, les responsables de cette structure ont collectivement, consciemment ou pas, accepté de légitimer le pouvoir en place et ne sont plus en capacité d’écouter les exigences du Peuple. La C14 doit être déconstruite et reconstruite autrement, ce pour une alternative avec d’autres structures non alignées sur la mouvance présidentielle, que ce soit des partis politiques, les organisations de la société civile comme ceux de la Diaspora.

Les membres du RCDTI et du CVU-TOGO-DIASPORA et leurs sympathisants recommandent au Peuple togolais conscient y compris ceux de la Diaspora non alignée de leur retirer leur confiance. Il suffit de refuser de les suivre et en s’engageant pour créer un nouveau regroupement décentralisé pour l’alternance politique au Togo qui adoptera une nouvelle pratique politique. Ainsi, les anciennes pratiques centralisées et de gestion pyramidale de prises de décisions seront remplacées par une approche décentralisée avec des décisions communes sur des bases consensuelles grâce à un vote à majorité qualifiée. Le Peuple togolais ne doit pas légitimer la mouvance présidentielle actuelle qui joue contre ses intérêts et l’intérêt supérieur de la Nation. Cela détruit les chances d’émergence du Togo, sans compter les opportunités pour une sécurité alimentaire, sanitaire et la création de richesses et d’emplois décents.

2. PEUPLE TOGOLAIS : REMOBILISE-TOI POUR RÉALISER EFFECTIVEMENT LES REFORMES CONSTITUTIONNELLES, INSTITUTIONNELLES ET ELECTORALES

Le nouveau Gouvernement de Mr Komi Selom Klassou en activité depuis le 25 janvier 2019 et le nouveau parlement avec des représentants de partis politiques s’inscrivant dans une logique d’alignement sur le parti « Union pour la République (UNIR) » ont changé le paysage politique togolais. Une déconnexion entre le Peuple et les dirigeants est évidente et ce parlement ne représente ni le jeunes, ni suffisamment les femmes, ni les pauvres et les faibles, et de toutes évident pas la grande majorité de la population abandonnée à son sort pitoyable dans un Togo disposant de richesses accaparées au sommet.

Le Togo est dans une nouvelle configuration politique de ceux qui s’alignent sur le pouvoir en place identifié ici comme la mouvance présidentielle, et ceux qui officiellement ou officieusement sont en train de constituer la mouvance de l’alternative politique au Togo.

C’est dans ce contexte que certains responsables politiques ont choisi d’annoncer leur volonté de participer à des élections présidentielles et locales, alors que les principales demandes du Peuple togolais n’ont pas encore été mises en œuvre, à savoir de réaliser sur une base inclusive, les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales. Autrement dit :

  • pour la Constitution de réintégrer, entre autres, l’article 59 de la Constitution originelle du Peuple togolais de limiter le mandat du Président à deux avec effets immédiats, ce qui signifierait la non-candidature de Mr Faure Gnassingbé aux élections de 2020 ;
  • pour les réformes institutionnelles, de déconstruire et de reconstruire, entre autres, la Commission électorale nationale indépendante et la Cour Constitutionnelle qui sont les instruments de fabrication de la contre-vérité des urnes au Togo, actuellement complètement contrôlées par le pouvoir exécutif qui, au passage, contrôle aussi le système judiciaire. Ainsi toutes les plaintes liées aux contentieux électoraux au Togo sont systématiquement considérées comme non-recevables ou rejetées sans que le droit ne soit dit ;
  • pour les réformes électorales, de nommer un Groupe d’experts indépendants dans le cadre d’une commission quadripartie composée de représentants du pouvoir présidentiel, de ceux de l’alternance politique, ceux de la société civile et ceux de la Diaspora pour une refondation en profondeur de la liste électorale afin de pouvoir utiliser la carte d’identité, ou le passeport ou encore le certificat de nationalité comme critère pour une inscription effective des citoyens togolais y compris la Diaspora togolaise sur une nouvelle liste électorale. En effet, l’utilisation de la carte d’électeurs et la liste électorale au Togo sont devenus des critères de sélection, voire d’élimination discrète des votants non désirés par des systèmes de dysfonctionnements organisés et/ou par des votants démultipliés ou fantômes qui favorisent la contre-vérité des urnes. Personne ne doit plus être dupe de ces pratiques anti-démocratiques.

Les membres du RCDTI et du CVU-TOGO-DIASPORA et leurs sympathisants recommandent au Peuple togolais conscient y compris ceux de la Diaspora non alignée de se remobiliser pour la réalisation effective des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales avant l’organisation de toutes élections, ce sans le contrôle prépondérant et unilatéral du processus par la mouvance présidentielle. Sans le retour d’un rapport de force conséquent, les représentants de la mouvance présidentielle continueront à considérer comme négligeable la grande majorité du Peuple togolais, en souffrance. L’achat des consciences devient alors l’arme favorite du pouvoir de Faure Gnassingbé pour taire les revendications d’autodétermination et de choix politiques libres, sécurisés et transparents au Togo.

3. PEUPLE TOGOLAIS : ASSOCIE LES PÔLES D’ACTEURS DE L’ALTERNANCE POUR MODIFIER LE RAPPORT DE FORCE

Il existe au moins cinq pôles d’acteurs de l’alternance qui peuvent se réorganiser, démontrer leur crédibilité afin de restructurer le rapport de force au Togo en faveur du retour de la démocratie avec vérité des urnes au Togo :

  • Pôle 1. Le Pôle du Pouvoir Politique (mouvance présidentielle) à savoir le Gouvernement, le parti RPT/UNIR et ses partis satellites et un parlement actuellement non représentatif de la volonté du Peuple togolais du fait d’une absence de procédures électorales transparentes et non paritaires ;
  • Pôle 2. Le Pôle des Forces armées togolaises et les structures satellites officielles et officieuses, actuellement en soutien exclusif à la mouvance présidentielle ;
  • Pôle 3. Le Pôle des partis politiques en opposition au pouvoir en place notamment la Coalition des 14 partis politiques (C14 réduit à C9 à la date du 2 mars 2019, 5 partis politiques se sont mis en marge) et les partis politiques non membres de la C14 ;
  • Pôle 4. Le Pôle de la société civile au Togo, notamment ceux qui ne sont pas dépendants de la mouvance présidentielle ;
  • Pôle 5. Le Pôle de la Diaspora plurielle, la 6e région du Togo selon l’Union africaine, notamment la partie qui est indépendante de la mouvance présidentielle.

Les membres du RCDTI et du CVU-TOGO-DIASPORA et leurs sympathisants recommandent au Peuple togolais conscient y compris ceux de la Diaspora non alignée de s’identifier clairement dans l’un ou l’autre de ces pôles. Car c’est la confusion des positionnements des uns et des autres qui favorisent le développement et la multiplication des opportunistes avec des propositions non crédibles, voire allant carrément contre les intérêts de la majorité du Peuple togolais.

Ceux ou celles qui, en âme et conscience, ont choisi le Pôle 1 officiellement ou officieusement ne peuvent plus être considérés comme faisant partie d’un mouvement de l’alternance en gestation. La partie républicaine des forces armées togolaises doit pouvoir se voir offrir une alternative commune de sortie de crise par les pôles 3, 4 et 5 afin de pouvoir les rejoindre. C’est à cette condition que le rapport de force pourra s’inverser pacifiquement.

Il importe donc de comprendre que c’est l’association intelligente et constructive des pôles 3, 4 et 5 sur une base citoyenne qui va permettre de modifier le rapport de force actuel et convaincre au sein du Pôle 2, la partie des forces armées togolaises républicaine éprise de démocratie d’arrêter de martyriser leurs concitoyens.

4. PEUPLE TOGOLAIS : LES ÉLECTIONS AU TOGO NE SONT PAS REPRÉSENTATIVES DE VOTRE VOLONTÉ

RCDTI et CVU-TOGO-DIASPORA estiment que le Gouvernement togolais a choisi de continuer à donner à la communauté africaine et internationale, une image déformée et approximative des réformes au Togo. Dans les faits aucune réforme n’est à ce jour engagée. Sans surprises, la nouvelle Assemblée nationale est un bureau d’enregistrement du pouvoir exécutif.

C’est ainsi que les parlementaires issus des élections législatives du 20 décembre 2018 -sans la participation des responsables de la C14 du fait du refus de Faure Gnassingbé de procéder préalablement aux réformes mentionnées plus haut-, ne peuvent être considérés comme des représentants de l’ensemble des citoyens togolais, mais plutôt les représentants des citoyens togolais alignés sur le pouvoir présidentiel. Les partis politiques qui ont accepté cette mascarade l’ont fait pour l’essentiel d’abord pour d’urgentes motivations alimentaires.

L’assistance active de la Communauté économique et de développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et plus particulièrement celle des deux chefs d’Etat du Ghana et de la Guinée à la mouvance présidentielle s’explique aussi par l’absence d’alternatives crédibles et communes proposées par la C14 de l’époque.

En effet, la C14 a refusé de s’élargir à l’ensemble des acteurs de l’alternance politique au Togo. Cette stratégie a conduit à réduire sa marge de manœuvre et l’a empêché de construire un véritable rapport de force fondé sur la compétence. C’est ainsi que d’autres partis politiques de l’alternance, des membres de la société civile et de la Diaspora non alignée sur la mouvance présidentielle ont été écartés tant dans les formulations des stratégies gagnantes, que des prises de décision. Cette absence de représentation des pôles 3, 4 et 5 pouvait pas induire une capacité augmentée pour représenter dignement le Peuple togolais dans sa grande majorité. La C14 ne pouvait donc pas peser sur l’échiquier politique du Togo et donc s’est retrouvée incapable de modifier la trajectoire unilatérale et imposée par les pôles 1 et 2. Il est temps de déconstruire et de reconstruire sur des bases citoyennes et ne pas tomber dans le piège de l’urgence des élections bâclées et ségrégationnistes au Togo.

Les élections locales et celles des présidentielle de 2020, sans les réformes préalables formulées par le Peuple togolais, sera un copier-coller des élections faussées du passé dès lors que le Gouvernement continuera à abuser de son unilatéralisme avec une Assemblée nationale ne représentant pas la majorité du Peuple togolais. Comme dans les conditions analogues, « les mêmes causes produisent les mêmes effets », ceux qui se présenteront aux élections présidentielles risquent de n’être que des figurants légitimant la continuation du pouvoir actuel, grâce à la perpétuation de la contre-vérité des urnes.

Sans réformes, toute élection sous ce régime ne donnera pas de résultat différent de celui des élections passées, c’est-à-dire la contre-vérité des urnes.

Les réformes sont non seulement nécessaires mais obligatoires afin d’aller vers une transition politique inclusive où le processus d’organisation des élections pourra enfin déboucher sur la vérité des urnes au Togo. Il faut un profond changement culturel pour passer d’une mentalité d’assistanat créant des citoyens redevables à la mouvance présidentielle à celle d’une mentalité de responsabilité citoyenne promouvant des citoyens capables de concevoir, de décider et d’organiser l’avenir du Togo et de celui des citoyens togolais.

Le Peuple togolais ne doit donc pas baisser les bras et devra continuer à revendiquer les réformes pour qu’on puisse avoir des élections propres et crédibles avec des résultats qui exprimeront les vrais résultats des urnes.  Les élections passées au Togo ne représentent pas l’expression libre de la grande majorité du Peuple togolais.

5. RECOMMANDATIONS DE RCDTI ET CVU-TOGO-DIASPORA

Les membres du RCDTI et du CVU-TOGO-DIASPORA et leurs sympathisants rappellent au Peuple togolais que la Diaspora togolaise plurielle et indépendante invite les pôles 3, 4 et 5 (partis politiques, société civile et Diaspora plurielle) qui constituent les pôles de l’alternative citoyenne et de l’alternance politique à :

  • s’engager personnellement et en toute indépendance pour une sortie pacifique et coordonnée de la crise politique, économique, sociale, culturelle et environnementale par leur implication personnelle et régulière dans toutes réunions, tous les fora et autres mini-conférences et téléconférences préparatoires qui conduiront à la réflexion, mais aussi à des décisions consensuelles ;
  • se retrouver au sein d’une conférence inclusive sur l’avenir du Togo en trois étapes une fois qu’un consensus aura été trouvé au sein de chacun des pôles 3, 4 et 5. Chacun devra s’investir et s’engager pour faire des propositions pour l’avenir du Togo qu’il ou elle souhaite à court et à moyen et à long terme ;
  • d’accepter que le projet commun qui sortira de ces séries de téléconférences et de conférences inclusives soit le reflet réel des aux aspirations et corresponde à la volonté du Peuple togolais afin d’offrir un projet de société alternatif sur le renouveau de la démocratie de la vérité des urnes et de la vérité des comptes publics pour une gouvernance fondée sur l’Etat de droit, sans impunité au Togo.

Ce projet de société, fondé sur une approche du bas vers le haut et reflété dans le « Programme pour l’Avenir du Togo (PAT) » fera l’objet d’une budgétisation avec des priorités proposées par le Peuple et non par l’actuelle oligarchie militaro-ésotérique et autocratique au sein de la mouvance présidentielle actuelle. Les prises de décisions devront se faire sur une base de structure décentralisée et démarrer avec des personnalités indépendantes pour éviter les pesanteurs et autres influences de certains dirigeants de structures politiques ou associatives.

Les membres du RCDTI et du CVU-TOGO-DIASPORA et leurs sympathisants :

  • invitent le Peuple togolais à retrouver ses valeurs humanistes, de fraternité fondée sur la création de richesses et la transformation au Togo de ses ressources par les entrepreneurs togolais éthiques. Ce changement culturel qui fondera le « nouveau » Togo sur la base d’une démocratie participative est susceptible de favoriser l’inversion du rapport de force au Togo ;
  • rappellent que la conférence inclusive, précédée de plusieurs téléconférences, fora et conférences préparatoires sur la base d’une démocratie participative, devra permettre de faire émerger un cadre éthique pour un projet de société intitulé « le Programme pour l’Avenir du Togo », programme qu’un Gouvernement de transition, approuvé par le Peuple togolais, se chargera de mettre en œuvre sur la base des réformes précitées.
  • recommandent au Peuple togolais de ne pas soutenir une alliance électorale pour les élections locales et présidentielles de 2020sans avoir obtenu préalablement les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales telles que demandées par le Peuple togolais. Donc, une charte de la Coalition de l’opposition sans les réformes est une tromperie du Peuple togolais. L’affirmation de ce postulat, qui implique la remobilisation des citoyens togolais sur l’ensemble du territoire national et y compris dans la Diaspora, est une priorité absolue. Sans réformes préalables les élections ne présenteront au Togo aucune garantie de fiabilité en regard des traditionnels critères de la démocratie élective. Les élections ne sont donc pas la priorité des priorités. La sensibilisation et la mobilisation du Peuple togolais doivent porter sur l’organisation de la conférence inclusive où les forces citoyennes et politiques de l’alternance peuvent se retrouver et débattre et proposer ensemble, un projet de société alternatif à celui de la mouvance présidentielle actuelle ;
  • suggèrent fortement aux citoyens togolais de s’organiser pour que plusieurs réunions et fora aient lieu pour préparer les différentes phases d’une Conférence inclusive du Peuple togolais afin de faciliter la remobilisation pour les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, y compris des marches pacifiques ;
  • souhaitent une mobilisation forte du Peuple togolais avec une intensité longue afin d’obtenir une remobilisation élargie pour les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales et une évolution vers une démission du régime actuel conformément à la Constitution originelle de 1992 assortie de la dissolution de l’Assemblée nationale issue des élections législatives du 20 décembre 2018 et non représentative de la grande majorité du Peuple togolais.

Le 3 mars 2019.

La Direction du :

Réseau de Coordination de la Diaspora togolaise indépendante (RCDTI) et du

Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA)

 

SIGNATURE :

Les personnalités togolaises et amis du Togo engagés pour l’alternance au Togo.

(Les noms sont classés par ordre alphabétique).

 

  1. AGBEKPONOU, Désiré
  2. ALI, Camus
  3. AMAÏZO, Yves Ekoué (Dr)
  4. AMEDODJI, Philippe
  5. BALIKPO, Jean Pierre Akoété
  6. D’ALMEIDA, Ernesto (Dr)
  7. D’ALMEIDA, Mathieu
  8. DZIDULA, Jeremy
  9. FABREGAT, François
  10. FORSON, Kué
  11. KLOUSSÉ, Kouassi
  12. KODJO, Apelete Félix
  13. MENSAH, Christian
  14. NORMAN, Gilles
  15. RANDOLPH, Antoine (Dr)
  16. SOSSOU, Innocent Anani
  17. TAKO, Alphonse
  18. TRAORE, Inoussa Moussa Avé
  19. WILSON, Tina

 

Note : Toutes les personnalités ou associations qui souhaitent être signataires de ce texte peuvent le faire en écrivant par courrier électronique à l’adresse ci-dessous. Leur nom sera rajouté à la liste de personnalités et ils ou elles auront l’occasion de participer à l’une ou l’autre des téléconférences fondant notre démocratie participative.

Contact et Coordination :  info@cvu-togo-diaspora.org et rcdti@cvu-togo-diaspora.org

 

© RCDTI & CVU-TOGO-DIASPORA       

Réseau de Coordination de la Diaspora Togolaise Indépendante (RCDTI) ——RCDTI

 

Collectif pour la Vérité des Urnes-Diaspora Togo (CVU-TOGO-DIASPORA) —–logo de CVU Togo Diaspora
 
 

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