Gerry-Taama

Les responsables du Collectif Sauvons le Togo (CST) et de la Coalition Arc-en-ciel ont entamé depuis quelques jours des +pourparlers+ en vue d’harmoniser leur point de vue sur certains sujets notamment les réformes politiques et la candidature de l’opposition à la présidentielle de 2015.

Les deux séances tenues n’ont pas permis aux deux parties d’aller au fond des différents sujets. Mais déjà au sein de la Coalition — qui regroupe 7 partis politiques de l’opposition — des +mesures+ ont été prises dans la perspective de la candidature de l’opposition.

Ainsi, à l’issue d’un vote indirect – auquel ont pris part six partis politiques – Me Dodji Apévon, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) a été élu pour être « candidat de la Coalition à la candidature unique de l’opposition ».

Me Apévon ayant devancé trois autres candidats lors d’un +scrutin+ serré.
« Me Apévon a été élu dans l’hypothèse d’une candidature unique de l’opposition. En terme clair, il est le candidat de la Coalition à la candidature unique de l’opposition. Au cas où les discussions que nous avons entamé depuis quelques jours n’aboutiraient pas, nous nous retrouverons au sein de la Coalition pour décider de la démarche à suivre pour la suite du processus », a déclaré à l’Agence Savoir News Gerry Taama, président du Nouvel Engagement Togolais (NET).

« Me Apévon n’est pas le candidat de la Coalition à la présidentielle de 2015 », a-t-il précisé.

Les responsables des deux regroupements se retrouveront le 12 ou le 13 août prochain pour la suite de leurs discussions.

Le CST et la Coalition Arc-en-ciel entendent surtout harmoniser leurs points de vue, afin de parler d’une +seule voix+ face au parti au pouvoir pour arracher les réformes politiques notamment le mode de scrutin (deux tours) et la limitation du mandat présidentiel, +avec effet immédiat+.

Un projet de loi introduit récemment par le gouvernement, a été rejeté par les députés du parti au pouvoir (majoritaire au Parlement), faute de consensus sur un seul point : la limitation du mandat présidentiel (au plus 10 ans).

Pour l’opposition parlementaire, cette disposition prendra automatiquement effet, une fois adoptée. Une exigence qui vise le président Faure Gnassingbé élu en 2005 et réélu en 2010.

Les députés du pouvoir ont alors rejeté le texte. Ces derniers exigeraient une disposition transitoire, pouvant permettre à Faure Gnassingbé de se représenter à la présidentielle de 2015.

Par ailleurs, les responsables du CST et la Coalition aborderont également le sujet relatif aux représentants de l’opposition parlementaire à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), chargée d’organiser et de superviser les élections au Togo.

Ce sujet suscite de vives polémiques, en raison de la position de l’Union des Forces de Changement (UFC), actuellement au gouvernement.

Pour ces deux regroupements, cette formation n’est pas habilitée à participer à la répartition des cinq sièges attribués à l’opposition parlementaire. FIN

En Photo : Gerry Taama

Junior AUREL

Savoir News

 

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