Dans un nouveau rapport publié ce vendredi, Amnesty International, le mouvement mondial des droits de l’homme, reproche aux autorités togolaises de ne pas avoir respecté les engagements pris en 2011 devant la communauté internationale.
 
amnesty


Pour ce mouvement, les autorités togolaises doivent modifier la législation qui réglemente le recours à la force, une législation qui, selon ce rapport, viole le droit à la liberté d’expression et de rassemblement pacifique. Le rapport exige également l’ouverture sans délais d’enquêtes approfondies et impartiales sur toutes les allégations d’arrestations et de détentions arbitraires à l’encontre des défenseurs des droits humains.
 
François Pactuel, Chercheur sur l’Afrique de l’ouest à Amnesty international et un des co-auteurs dudit rapport, intervenant ce samedi sur RFI, n’y a pas été avec le dos de la cuillère pour épingler le Togo.
 
« Depuis quelques années, la situation au Togo sur les droits de l’homme stagne. Il y a quelques engagements qui ont été pris par les autorités togolaises, notamment devant la communauté internationale, qui n’ont pas été respectés ou qui ont été partiellement mis en œuvre. Il est important que la communauté internationale fasse preuve de vigilance, parce que cette situation sur les droits de l’homme pourrait se détériorer rapidement », a-t-il indiqué.
 
Pour situer concrètement l’opinion sur ce dont il s’agit, le chercheur prend à témoin trois (3) exemples.
 
Selon lui, la plupart des manifestations pacifiques sont interdites et il est fait un usage excessif de la force et des armes à feu par les forces de sécurité.
 
Le 2ème exemple concerne la liberté d’expression. « Les défenseurs des droits de l’homme les journalistes qui parlent de violation de droits de l’homme au Togo, sont régulièrement menacés et harcelés par les services de police », a-t-il relevé.
 
« La troisième chose qui montre bien le fait que les autorités togolaises font peu d’efforts pour améliorer la situation des droits de l’homme », a-t-il souligné, est la situation des personnes gays, des personnes bisexuelles. M. Pactuel note que le code pénal togolais récrimine toujours les relations entre individus de même sexe et fait constater qu’il y a des arrestations arbitraires dans les rangs de ces personnes.
 
Telli K.
 
source : afreepress
 



LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here