Quel texte doit être soumis aux députés togolais en vue de la révision de la constitution en ses articles 59, 60 et 100 ? Est-ce le projet de loi que le gouvernement a soumis à l’Assemblée nationale ou celui proposé par l’expert constitutionnaliste commis par la CEDEAO ?

Pour Agbéyomé Kodjo, ancien Premier ministre togolais, la question ne se pose même pas. Le président du Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement (MPDD) estime que le texte à étudier par les députés, c’est celui de l’expert constitutionnaliste commis par la CEDEAO.

Ce texte, a-t-il précisé ce mercredi sur la radio Victoire, doit passer par le moule la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale. Et si cette commission estime qu’il y a des parties à redresser, elle dispose du droit d’amendement.

« L’Assemblée nationale n’est pas une chambre d’enregistrement. Ce droit d’amendement est consubstantiel au statut même de député. Par rapport à l’usage de ce droit et au contexte politique dans lequel se trouve le pays, les députés devraient faire preuve de sagesse pour trouver un texte consensuel à présenter en plénière », a-t-il déclaré.

Selon lui, ce qu’il s’est passé au sein de cette commission le 21 novembre dernier entre députés du pouvoir et de l’opposition, avec la soumission à examen du projet de loi du gouvernement suivi de l’apparition du texte de la CEDEAO et le départ des députés de l’opposition, est un micmac qui ne dit pas son nom.

« C’est une question de volonté politique. Une Assemblée est un ensemble de représentants de la nation. Ils doivent pouvoir faire preuve de discipline et que l’ordre d’exécution des travaux soit fait avec plus de rigueur et que l’intérêt de la nation prévale », a-t-il ajouté.

Il rappelle aussi que le Togo se trouve dans un contexte particulier où la CECEAO, pour une raison ou une autre, peut demander que la proposition de révision de la constitution que l’expert a faite puisse être adoptée en l’état.

Le MPDD, anciennement connu sous le nom d’Organisation pour bâtir dans l’union un Togo solidaire (OBUTS) a aussi choisi de prendre part aux prochaines élections législatives prévues pour le 20 décembre 2018.

Ce choix, selon l’ancien Premier ministre, est mû par 2 décisions, notamment la récente convention du parti et le contexte politique dans lequel se trouve aujourd’hui le Togo.

« La famille politique qui porte le président de la République seul à l’Assemblée nationale, est une aventure dangereuse. Il faut qu’il y ait d’autres formations politiques différentes qui soient représentées à l’Assemblée nationale pour éviter les dérives », a-t-il lancé.
 
source : Global actu
 

2 Commentaires

  1. Kodjo toi le voleur du port, qu’est ce que tu as à proposer aux togolais: le vol érigé en système de gestion au port de Lomé ou les larmes ?????
    Toi incapable de te faire élire dans ton propre village maintenant que le car ne va pas aux élections tu penses trouver la voie grand ouverte pour toi n’est ce pas ??? Voleur-poltron. Retourne déjà les milliards de francs CFA volés aux togolais avant toute parole. Tu participes aux élections du 20decembre non ? Vas-y! Sale tocard voleur fieffé sans vergogne….à suivre

  2. J’attends ma réponse kodjo.
    Qu’est ce que tu as proposé???????
    1- le vol érigé en système de gestion du port ou
    2- les larmes après avoir fait massacrer nos populations à freau jardin??????????

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