Les militants et sympathisants de la coalition des 14 ont manifesté ce jeudi à Lomé et en région pour exiger l’arrêt du processus électoral en cours et la reprise totale avec présence de leurs représentants au sein de la commission électorale nationale indépendante (CENI).

Ainsi, au point de chute de la marche à Lomé, les responsables de ce regroupement ont délivré des messages à leurs supporteurs. Le disque n’a pas changé.

Pour Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition, la coalition de participera pas aux prochaines élections législatives parce qu’elles ne sont pas «inclusives» donc «frauduleuses».

«Si nous ne participons pas, eux aussi ils ne voteront pas. Nous userons de tous les pouvoirs que nous confère la loi pour que ces élections n’aient pas lieu», a-t-elle insisté tout tant précisant à propos d’un éventuel boycott que « 2002 n’est pas 2018. Cette fois-ci c’est autre chose. Le peuple a clairement signifié qu’il ne veut plus du pouvoir en place. Que Faure GNASSINGBE revienne à la raison et qu’il sache qu’il ne peut plus diriger ce pays ».

Jean-Pierre Fabre, leader de l’ANC a de son côté, estimé que la mobilisation va augmenter le samedi, lundi et mardi pour que le message puisse passer.

«On va monter en puissance. Que ce nombre soit multiplié par deux, trois voire plus. Pas seulement samedi mais aussi lundi, mardi… Peut être il n’y aura pas mercredi. Nous les laissons, nous étions leurs complices maintenant c’est fini. Ils ne trouveront plus de complice sur leurs voies tortueuses. Ils ne peuvent plus aller à des élections sans cette foule là. Nous utiliserons toutes les voies pour que ces élections n’aient pas lieu », a-t-il déclaré.
 
source : Focus
 

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