Les gens sont jaloux au point qu’ils ne voient plus l’étendue de sa délégation de pouvoir. On se dit que si « Jean-Pi » pouvait lui faire des yeux doux, il verrait que le fils du père pourrait lui laisser la présidence pendant quelque temps. Vous en doutez ? Il vous suffit de voir l’étendue de la «gnamanimité » de « Faure-vi » pour s’en convaincre.
 
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Jeudi dernier, la commission économique de la CEDEAO a organisé une rencontre à Monrovia au Liberia pour faire le point des actions menées dans la gestion de l’épidémie à virus ebola, et aussi mettre en place des stratégies pour une lutte plus efficace contre ce fléau. Pendant longtemps, on pensait que la délégation de ses pouvoirs régionaux n’était pas dans son vocabulaire, mais on a été surpris d’être étonnés d’apprendre que tout coordonnateur qu’est « Faure-vi », il a accepté déléguer son pouvoir à son « lecteur », « Selom-vi ».
 
Oui, vous avez bien lu, le fils du père n’a pas pris l’avion pour présider personnellement aux travaux, mais a jugé utile et salutaire d’y envoyer le vaguemestre. Et pourtant, ce n’est pas celui-ci que les autres présidents ont mandaté pour coordonner cette lutte, mais bien « Faure-vi ». Et ce n’est certainement pas fini, à notre avis.
 
Etant donné qu’il a aussi été récemment porté à la tête d’un conseil de l’entente qui dévie de plus en plus pour embrasser aussi les questions de sécurité –sommet sur la sécurité maritime d’octobre prochain oblige-, il n’est pas impossible que dans une rencontre prochaine des chefs d’Etat de ce regroupement, il veuille encore faire de la délégation de pouvoir.
 
Mais les jaloux de ses acquis trouvent à redire. Pour certains, C’est parce qu’Ebola n’est pas aux portes du Togo qu’il se permet de minimiser la portée de la rencontre de Monrovia. Pour d’autres, c’est le fait que le titre de coordonnateur de la lutte contre cette maladie, ne peut rien lui apporter en termes de reconnaissance régionale et internationale. D’autres encore estiment que seul le sommet prochain de Lomé lui tient à cœur. Par son acte de délégation de pouvoir au « lecteur national », « Faure-vi » n’a-t-il pas démontré qu’il sait « céder » le pouvoir quand il le faut ?
 
source : Liberté
 

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