Les travaux du comité préparatoire du 27ème dialogue politique togolais se poursuivent ce vendredi à Lomé. On note, selon Eric Dupuy, membre de la délégation de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, que « l’ambiance était studieuse » au premier jour.
Dans cette ambiance, le comité préparatoire a fait « beaucoup de progrès », selon les termes de l’ambassadeur ghanéen, Daniel Ossei, porte-parole des médiateurs de la crise politiques togolaise. Le règlement intérieur qui doit conduire les travaux proprement dits du dialogue qui s’ouvre officiellement le 19 février prochain, a été défini. Sur la table ce vendredi, probablement l’évaluation des mesures d’apaisement exigées par la coalition des 14.
Il s’agit entre autres de la libération des personnes qui croupissent encore en prison dans l’affaire des incendies des grands marchés de Kara et de Lomé de janvier 2013, sans que la justice finisse son travail ; de la libération de la centaine de personnes arrêtées lors des manifestations depuis le 19 août 2017, la levée de la mainmise militaire sur les villes de Sokodé, de Bafilo et de Mango où la coalition n’arrive plus à manifester pacifiquement ; et l’arrêt des poursuite des responsables et des militants de l’opposition. La ville de Kara n’est en reste.
Intervenant ce vendredi sur la radio Victoire FM, Thomas Kokou N’soukpoé du Bloc d’action pour le changement (BAC) a laissé entendre que le gouvernement doit nécessairement libérer ces personnes qui sont des « détenus politiques » et non des « prisonniers de droit commun ».
« Cela va faciliter les échanges », a précisé l’acteur politique de l’opposition togolaise.
Autour de la table depuis ce jeudi, il y a deux (2) ministres représentant le gouvernement. Il s’agit de Gilbert Bawara et de Payadowa Boukpessi, respectivement de la Fonction publique et de l’administration territoriale.
Le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) est représenté par Aklesso Atcholé, secrétaire exécutif, Kanka-Malick Natchaba, délégué national du Mouvement des jeunes UNIR et Yawa Tségan, député de la majorité parlementaire.
La coalition des 14 partis politiques de l’opposition est représentée par Jean Kissi, du Comité d’action pour le renouveau (CAR), Eric Dupuy, de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) et Ouro-Djikpa Tchatikpi, du Parti national panafricain (PNP).
Global actu

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