Réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. C’est ce qui motive les enseignants chercheurs de l’Université de Lomé, l’une des deux universités d’État du pays à entrer en grève.
Les raisons qui motivent ce mouvement d’humeur qui démarre à partir du 4 juin 2018 à l’Université de Lomé sont notamment, la prise en compte des augmentations obtenues depuis 2011 dans le cadre du calcul des pensions des retraités, le remboursement des cotisations des enseignants-chercheurs contractuels intégrés dans la fonction publique à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale,le versement du reliquat de l’accord de novembre 2011, l’intégration systématique dans la fonction publique des enseignants inscrits sur la liste d’aptitude du CAMES, la mise à disposition de moyens pour les recherches (bureaux, laboratoires, équipements et de fonds de fonctionnement, la possibilité d’effectuer des voyages d’étude pour tout enseignant-chercheur..), l’élection des Doyens des Facultés par tous les enseignants, la programmation d’effectifs raisonnables d’étudiants dans les salles de cours et travaux dirigés, la suppression des devoirs de dimanche, la mise en place de mesures de protection du personnel et de leurs bien lors des manifestations des étudiants et l’engagement des autorités universitaires à dédommager et à rembourser les soins de santé des enseignants chercheurs victimes des manifestations et à mettre en œuvre le principe du tiers payant et la non intervention du Service de Renseignement et d’Investigation (SRI) dans la gestion des notes des examens au mépris des dispositions universitaires compétentes.
Aucun cours ne sera assuré sur le campus universitaire durant la période de la grève, a appris l’Agence de presse AfreePress.
Théophile K.
 
afreepress / http://www.afreepress.info/index.php/nouvelles/societe/item/3861-universite-de-lome-les-enseignants-chercheurs-en-greve-pour-exiger-que-le-sri-n-intervienne-plus-dans-les-problemes-academiques
 

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