À peine ouvert ce matin à l’hôtel du 2 février que le dialogue court vers un arrêt brutal. Les 10 jours risquent d’être insuffisants au regard des points de litige qui se présentent.
En effet, le parti pourri et moribond du RPT/UNIR fait un marchandage intolérable en ce qui concerne les mesures d’apaisement. Quatre exigences qui seront difficilement acceptables par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.
1- Le RPT/UNIR réclame que la coalition fasse restituer les armes « prises » aux militaires le 19 août 2017 à Sokodé.
2 – La coalition doit accepter la paternité de La mort des militaires « décapités » selon le pouvoir à Sokodé.
3 – adresser un mot de condoléances aux familles.
4- L’acceptation de la suspension des manifestations.
Évidemment ce marchandage est des plus farfelus. Comment reconnaître la paternité d’un acte imaginaire ou d’un acte qu’on a pas commis?
Des armes avaient-elles réellement disparu à Sokodé? Comment la coalition peut-elle le savoir si les manifestants affirment ne détenir aucune arme.
Voilà ce sur quoi butte les discussions. Pour faire évoluer le débat, la médiation ghanéenne a demandé et exigé la présence du ministre de la justice Pius Agbétomey afin de débloquer la situation.
La coalition des 14 partis a transmis une liste de 102 prisonniers dont les militants de Nubuéké.
Ce dialogue risque de tourner court car si déjà ça coince au niveau des préalables, qu’en sera-t-il des questions de fond?
Anani Sossou
 

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