Dans la nuit du 04 au 05 février 2022, les villages composant la commune de Tchamba-2 (Koussountou), environ 377 Km au nord de Lomé, ont été transformés en champ de bataille rangée entre peulhs et populations autochtones.

À l’origine de ces heurts, rapporte la TVT, le décès après viol d’une jeune dame, la nommée Afi Tcholo (30 ans). 

Suite à ce drame, la communauté peuhle a été pointée du doigt. Un conflit qui a dégénéré en affrontements.

Selon les informations recueillies, l’incident a causé l’incendie de 25 cases, propriétés des peuhls, l’abattage de 101 bœufs et occasionné plusieurs blessés graves.

Il est également annoncé le décès d’une personne. Ainsi que le déplacement de 333 nomades pour échapper à la colère des autochtones.

Alerté par cette situation, le gouvernement a dépêché des ministres sur le terrain pour faire le constat et apporter leur soutien aux victimes.

« Le crime est à condamner ainsi que l’abattage des bœufs. On ne doit pas se faire justice », a déclaré à cette occasion, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Gal Yark Damehame, membre de la délégation ministérielle qui a effectué le déplacement de Koussountou.

Celui-ci a profité de l’occasion pour sensibiliser la population sur la nécessité de préserver la paix et la cohésion sociale et ainsi, collaborer davantage avec les forces de défense et de sécurité, en cas de pareille situation.

Les différents protagonistes ont promis d’enterrer la hache de guerre pour que le calme et la quiétude reviennent dans la localité.

source : afreepress

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