Les producteurs des fruits et légumes togolais éprouvent d’énormes difficultés à l’exportation, surtout en direction du continent européen. Ce souci est causé par la rigueur de la réglementation européenne qui remet parfois en question, la qualité des fruits togolais. Pour essayer de régler le problème et adapter les produits togolais à la nouvelle règlementation phytosanitaire entrée en vigueur le 13 décembre 2017 au sein de l’UE, un atelier national a démarré ce 4 avril 2017 à Lomé.
C’est une rencontre organisée par le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, le Secrétariat général du Groupe des Etats Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP) et le Comité de Liaison Europe-Afrique-Caraïbes-Pacifique (COLEACP), avec l’appui de l’Union européenne. Plusieurs recommandations sont attendues à la fin de cette rencontre qui est placée sous le thème : « Mise en œuvre d’un plan d’action national pour le développement de la filière fruits et légumes togolaise dans le cadre d’un système national SPS performant ».
A l’ouverture de cet atelier, l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga-Martinez a exhorté les participants à « prendre conscience de leur rôle primordiale ».
Un plan d’action pour le développement d’un système national sera élaboré à l’issue de l’atelier. Les stratégies les plus adéquates pour la mise en œuvre de ce plan seront plus tard identifiés et les moyens humains, techniques et financiers, évalués et sécurisés.
Aklom A.
lomévi (www.togoactualite.com)