Alors que tous les Togolais attendent impatiemment la feuille de route que la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sortira le 31 juillet prochain lors de son Sommet, pour juguler la crise qui secoue le Togo, le mouvement « en aucun cas » vient dire au Togolais de ne pas s’attendre à une résolution ‘française’ ou ‘sous régionale’ de cette crise.
Mieux, pour ce mouvement dont le premier porte-parole est Foly Satchivi, les Togolais doivent prendre leur destin en main car, la solution extérieure ne viendra pas de sitôt.
« Aucune solution ne viendra de l’extérieur. Si les Togolais tiennent à leur liberté, à leur épanouissement et à leur libération du joug du système oppresseur en place, ils doivent prendre, à l’instar des Burkinabés, leurs responsabilités. Le cas échéant, s’ils croient en une solution de la CEDEAO ou à une libération par la France et ses amis, ils seront surpris de voir l’histoire se rééditer », indique la déclaration liminaire lue à la conférence de presse de ce mercredi à Lomé.
L’ancien président de la Ligue togolaise des droits des étudiants (LTDE) se méfie de la dernière déclaration faite par le président français, Emmanuel Macron, sur la situation politique togolaise. Pour M. Satchivi, rien ne garantit la réélection de Muhammadu Buhari dans un pays (Nigeria) où le peuple peut lui refuser un second mandat.
Comment le peuple togolais peut tenir encore jusqu’en février 2019 où aura lieu l’élection présidentielle au Nigeria, c’est-à-dire 7 mois de plus dans cette crise avant de voir le bout du tunnel ?. C’est une autre question que se pose le mouvement.
« La solution à nos problèmes ne viendra que de nous. Pas de la CEDEAO ou encore moins de la France », conclut la déclaration.
 
Global actu
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here