« J ean-Pi » et ses disciples ont encore fait défilé civilo-civil ce samedi dans les rues de la Lomé. Toujours pour le même motif : réclamer les réformes constitutionnalo-institutionnelles de l’APG qui deviennent comme un « adjibossou » (diablotin) qui fait peur au « p’ti », mais aussi une conduite inclusive du processus des élections locales.
 
source : photo 27avril.com
source : photo 27avril.com


Comme le 21 mai passé, les militants et les populations étaient encore au rendez-vous ; de même que les « Gnassingbélandais » de la diaspora à qui on ne veut pas concéder le droit de vote. Mais il y avait aussi nos « zamis » les « sodja ».
 
Quelqu’un nous demandait si le CAP 2015 les avait aussi conviés à la manifestation, comme il a l’habitude de le faire dans son appel. Nous-mêmes on l’ignore. Toujours est-il que, comme l’autre fois, ils étaient beaucoup dans les rues. Plus nombreux même que les marcheurs. A tel carrefour, ils étaient là ; à l’autre un groupe est assis sur un banc ; par endroits d’autres se tiennent debout, sous le chaud soleil, matraques en main ; entre-temps, ce sont des véhicules de Police ou de Gendarmerie qui circulent avec des contingents d’éléments. Devant le Commissariat central et le camp de la Gendarmerie, étaient positionnés deux jeeps ou plutôt chars. En tout cas, ces véhicules étaient spéciaux et ressemblaient le plus à des véhicules de guerre.
 
C’était le décor ce samedi. Sincèrement, quelqu’un qui débarque fraichement à Lomé venant de Kidal au Mali ou Grand-Bassam en Côte d’Ivoire, se dirait, dans ce contexte généralisé de terrorisme en Afrique, que certainement, les « zotorités » togolaises auraient intercepté une alerte terroriste et étaient ainsi en alerte.
 
Entre nous hein, on sait qu’après la misère et les zémidjans, les corps habillés ont ce qu’il y a de plus abondant ici au 228. Ils sont recrutés chaque année en quantité industrielle et très souvent, sont oisifs et passent leurs journées à jouer au ludo ou aux cartes dans les camps ou à boire du tchouk, pour tuer le temps. Mais entre nous, les marcheurs du CAP 2015 n’avaient pas besoin de tous ces voisins encombrants. D’ailleurs « Jean-Pi » et les siens ont l’habitude de marcher et ne rien casser, donc ce déploiement de « sodjas »-là est inutile. Si vraiment leurs responsables se sentent obligés de les utiliser à quelque chose, ils peuvent les verser waaaa dans la nuit pour traquer les « braquageurs », pardon, les braqueurs ou même au Grand-marché ou à Abattoir pour dissuader les petits pickpockets qui y prestent.
 
Source : Liberté
 




 

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