La première séance du Cadre permanent de concertation (CPC) s’est déroulée ce 21 janvier 2022 au Ministère de l’Administration territoriale, de la décentralisation et du développement des territoires. Les travaux ont été présidés par le maitre des céans, le Ministre d’Etat Payadowa Boukpessi.

Ce cadre dont l’arrêté de création a été signé le 18 janvier 2022 devra connaitre des sujets d’intérêt national. Ainsi, il peut discuter des questions sociopolitiques et culturelles, des questions sanitaires et environnementales, de l’extrémisme violent, de la situation économique, des droits de l’Homme, du suivi de la mise en œuvre des propositions issues de la concertation nationale entre acteurs politiques (CNAP) tenue du 19 janvier au 13 juillet 2021.

Le CPC est composé d’un membre par parti politique ayant participé à l’une des 3 dernières élections organisées dans le pays, de deux membres au maximum représentant l’ensemble des députés à l’Assemblée nationale, du ministre de l’Administration territoriale, rapporteur du CPC.

Sa composition est mise à jour à l’issue de chaque élection à suffrage universel, selon l’arrêté. Il est dirigé par un président désigné pour un mandat de trois mois de façon rotative et provenant des groupes ci-dessus listés. Le président et deux vice-présidents doivent provenir de 3 groupes différents. Le président, les vice-présidents et le rapporteur constituent le bureau du CPC.

Les réunions du CPC se tiennent sur invitation du rapporteur après concertation avec les autres membres du bureau.

Le CPC se réunit en session ordinaire durant une semaine à raison d’une session par trimestre. 

Toutefois, en cas de nécessité, un membre peut solliciter auprès du bureau du CPC la tenue d’une session extraordinaire de trois jours. Le nombre de session extraordinaire est limité à trois par an.

Dans le respect des prérogatives des institutions de la République, le CPC peut faire des propositions adressées au gouvernement à la fin des travaux de chacune de ses sessions.

Le seul mode de délibération du CPC est le consensus. Et la fin de chaque session, le rapporteur dresse un rapport. Le CPC peut faire appel à toute personne ressource dans l’exercice de ses fonctions.

L’ANC ET LA DMK, LES GRANDS ABSENTS

Pour cette première séance du jour, les discussions ont duré moins de deux heures d’horloge, le temps pour les participants de prendre connaissance de l’arrêté instituant ce cadre. Autour de la table en compagnie du ministre d’Etat, on notait la présence de l’UFC, du NET, du MRC, PDP, du CAR, de la CPP, de UDS-Togo, certains députés indépendants et surtout de UNIR. Toutefois,  l’ANC de Jean-Pierre Fabre et des partis membres de la Dynamique Monseigneur Kpodjro (DMK), ont brillé par leur absence.

L’ANC contactée par notre rédaction la veille laissait dire qu’elle n’entend pas venir à la rencontre après avoir quitté les discussions au sein de la CNAP.

Quant à la DMK, par un communiqué, ce regroupement, a rappelé qu’il n’a pas pris part aux discussions de la CNAP parce que le gouvernement n’a pas voulu accéder à ses propositions d’ordre du jour du dialogue. Et constatant par la suite le retrait et la dénonciation des conclusions des travaux par l’ANC et le CAR, la DMK a décliné sa participation à la réunion du jour.

source : togoscoop

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