S’il est nécessaire que l’État fasse des routes pour permettre une meilleure fluidité et une bonne circulation des personnes et des biens, il est encore plus important de pouvoir entretenir ces routes pour leur durabilité.
C’est pour cette raison que des travaux préparatifs pour l’élaboration de l’avant-projet de budget du programme d’entretien des infrastructures routières, campagne 2013 ont été ouverts jeudi à Lomé par le ministre des Travaux publics, Ninsao Gnofam (Photo) en présence des principaux responsables des services en charge de l’entretien des routes.
Pour 2013, l’État aurait besoin d’un montant total de trente-sept (37) milliards de francs CFA pour entretenir l’ensemble du réseau routier togolais composé de routes revêtues, rurales et en terre, laisse entendre le ministère des Transports.
Cette enveloppe ne pourrait être totalement couverte par les recettes réalisées par l’ex-Compagnie Autonome de Péage et d’Entretien routiers (ex-CAPER), font savoir les premiers responsables de cette compagnie. « Les besoins en financement de l’entretien routier de la campagne 2013 s’élèvent à plus de 37 milliards de francs CFA. Mais les recettes de l’année 2012 sont en dessous de 10 milliards, soit exactement 98 700 000 francs CFA et il est à noter une légère hausse de 5 % par rapport à 2011 » a rendu public le directeur général de l’ex-CAPER.
Selon le ministre Ninsao Gnonfam, il demeure important d’amener l’opinion publique, à comprendre les « données recueillies sur le terrain et à les traiter en fonction des priorités et des nécessités, à connaître le réseau, à relever les dégradations et à évaluer les opérations d’entretien routier ».
Kodjo Locoh, président du conseil d’administration de la Société Autonome du Financement de l’Entretien routier (SAFER), a promis de « travailler en sorte d’apporter une aide extérieure à l’entretien des routes ». « Nous devons désormais apporter une aide extérieure dans la gestion du financement de l’entretien routier. C’est la raison pour laquelle nous sommes à cette conférence à laquelle participent les médias, le secteur privé, la société civile et les représentants de l’administration. Ils sont tous présents pour renforcer cette équipe et apporter leur touche à la chose », s’est-il satisfait.
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