Depuis le scandale de la route Lomé-Vogan-Anfoin ébruité par des confrères qui sont actuellement assignés en justice, il ne fait plus bon de citer l’éternel ministre de l’Economie, des Finances et de la Planification du développement Adji Otèth Ayassor dans le moindre dossier de magouilles.
 
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Visiblement, il s’est entouré d’une « task force » de journalistes pour voler à son secours dès que son nom est cité dans une affaire. Le constat est patent.
 
Toute la semaine dernière et celle-ci, une dizaine de journaux ont été mis à contribution pour l’extraire du chaudron que constituent les violences intervenues à Doufelgou. En parcourant l’ensemble de ces journaux, on se rend compte que les articles sont sortis du même laboratoire.
 
Les phrases sont identiques, les tournures aussi, ainsi que les mots sauf les titres qui varient d’un journal à un autre. Sacrée coïncidence ! Ne dit-on pas souvent que trop de coïncidences tue le hasard ?
 
Comme rien ne se cache dans la presse, un confrère a eu le courage de nous dire amicalement qu’ils sont en mission, et d’ajouter : « Si vous pouvez sortir souvent ces dossiers, ça nous permettra de manger un peu ». Et oui, manger un peu, voilà le mal qui détruit ce pays. De toute façon, la série de dossiers noirs de l’éternel ministre des Finances n’est qu’à ses débuts.
 
Il faudra alors mobiliser beaucoup de billets de banque pour permettre aux fameux « risposteurs » de manger un peu et sauver le soldat Ayassor. Ça promet !
 
Source : Ferdi-Nando, L’Alternative
 

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