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Des manœuvres visant à imposer des militants du Comité d’action pour le renouveau (CAR) à la tête du Cercle des Elèves, Étudiants et Stagiaires de la Préfecture de Yoto ( CEESPY) viennent de connaître un échec.
Le «Bélier maléfique noir » veut faire un putsch contre l'autre idiot de président du CAR, Dodji Apévon. Franchement, who gives a f*ck de ce qui se passe dans ce machin de parti anyway? | Caricature: Donisen Donald / Liberté
Le «Bélier maléfique noir » veut faire un putsch contre l’autre idiot de président du CAR, Dodji Apévon. Franchement, who gives a f*ck de ce qui se passe dans ce machin de parti anyway? | Caricature: Donisen Donald / Liberté
 
Les responsables de cette fédération d’amicales dénoncent des pressions de la part de Me Yawovi Agboyigbo dont les actes créent la division au sein des associations de la préfecture de Yoto. Des actes de violences ont été commis par les « Jeunes Libéraux » à la solde du président d’honneur du CAR les 05 et 10 décembre 2015, lors des congrès électifs du bureau du CEESPY.
 
La société civile est de nature apolitique. Pourtant, plusieurs organisations sont la cible de certains responsables politiques qui tentent de les infiltrer pour les manipuler à leur guise. C’est notamment le cas du Cercle des Élèves, Étudiants et Stagiaires de la Préfecture de Yoto (CEESPY) dont les responsables sont depuis quelque temps l’objet de pressions incessantes voire de menaces. Le but, faire passer l’association sous le contrôle d’un parti politique que certains disent préfectoral ou encore moribond.
 
« Le Cercle des Élèves, Étudiants et Stagiaires de la Préfecture de Yoto (CEESPY) est en proie à une machination politique sans précédent. Et si rien n’est fait à temps, nous risquons d’assister à une division de notre association estudiantine dans les jours à venir.
 
En effet, depuis plusieurs années, le CEESPY a subi de force des tentatives de récupération politique de la part de certains frères et sœurs aînés d’un parti qui croit détenir la destinée de notre préfecture.
 
Ce phénomène, contraire aux statuts de notre association qui est apolitique, a pendant plusieurs années entravé le bon déroulement des activités de celle-ci », écrivent les responsables du CEESPY dans une déclaration liminaire lors d’un point de presse animé la semaine dernière.
 
Ce parti qui tente de s’approprier le CEESPY, c’est le Comité d’action pour le renouveau (CAR) créé par Me Yawovi Agboyibo. Le procédé adopté est assez simple. Faire élire des pions dans le bureau exécutif de l’association et avoir ainsi l’opportunité d’imposer ses points de vue en déphasage avec le caractère apolitique des associations.
 
A plusieurs reprises, tout a été fait pour que des individus acquis à la cause du CAR et épousant l’idéologie de son président d’honneur soient élus à la tête de cette association. Des pressions sont constamment exercées sur ses membres afin qu’ils obéissent aux ordres de Me Yawovi Agboyibo.
 
« La pression est constante et il arrive même que nous essuyions des menaces de la part du président d’honneur du CAR. Il m’a appelé un jour pour me dire que mon père était membre de son parti et que je dois y adhérer. Sinon, mon défunt père va réapparaître sous la forme d’un serpent pour me mordre », relate un responsable d’association.
 
Les 05 et 10 décembre derniers, les « Jeunes libéraux » sous la houlette de Apekou Kossi, présenté comme l’homme de main de Me Agboyibo en charge des questions estudiantines, ont empêché les travaux du congrès électif du bureau du CEESPY.
 
« Ainsi, pour le renouvellement du Bureau Exécutif qui a travaillé de 2013 à 2015, des tentatives forcenées de placer des étudiants proches du CAR à la tête du cercle ont échoué. Dès lors, sous l’impulsion de leurs commanditaires, ces étudiants, pour la plupart des « Jeunes libéraux », mouvement politique des jeunes proches dudit parti politique ont exercé des violences physiques inimaginables sur les autres participants des assemblées générales du 05 et du 10 décembre 2015 et empêché la poursuite des activités inscrites à l’ordre du jour.
 
Mais tenant à faire respecter nos statuts, le Bureau Exécutif sortant a convoqué une autre assemblée générale élective le 11 décembre 2015 qui, dans un premier temps, a été suspendue pour les mêmes raisons de violences exercées par nos frères étudiants « Jeunes libéraux » sur les autres participants. L’assemblée générale a dû être délocalisée. Ces frondeurs se sont rendus également au nouveau lieu de l’assemblée générale où ils n’ont pas pu cette fois-ci empêcher la poursuite des activités. C’est donc en leur présence que l’assemblée générale a élu son nouveau Bureau Exécutif pour l’exercice 2015-2017 », pouvait-on lire dans la déclaration.
 
Cette tentative d’appropriation ayant échoué, une autre association « facile à manipuler » serait en cours de création, avec le soutien de Me Yawovi Agboyibo dont le cabinet aurait servi de cadre pour l’élaboration des stratégies de positionnement des pions dans le bureau exécutif du CEESPY.
 
Pour le Cercle, il n’est pas question de se détourner de sa voie, celle de rester apolitique et ne pas répondre aux injonctions des partis politiques. « Il nous revient donc de prendre à témoin toute l’opinion publique des agissements malveillants de certaines personnalités politiques de notre préfecture. Nous réaffirmons notre engagement d’être apolitique afin d’être en mesure de travailler avec l’ensemble des aînés pour plus d’efficacité dans notre engagement d’œuvrer pour le développement de notre préfecture », martèlent les responsables du CEESPY.
 
L’autre conséquence des magouilles dans lesquelles Me Yawovi Agboyibo est pointé du doigt, c’est la mésentente et la division qui prennent racine au sein des associations de la préfecture de Yoto et qui risquent d’impacter les activités de cette association. « Les aînés du CAR originaires de Yoto ont toujours manifesté leur volonté d’embrigader les amicales estudiantines de Yoto, même au prix de les diviser. C’est le cas de deux amicales estudiantines à Kouvé », soulignent-ils.
 
Source : [22/01/2016] G.A., Liberté
 

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