Non seulement on ne voit rien venir, mais en plus la situation sur le plan social semble s’empirer.
Un mandat social sous-entend normalement que les préoccupations quotidiennes de la population seront prises en compte. Mais le constat est tout autre. Visiblement le mandat social promis par Faure Gnassingbé est un mandat sur fond de contestations sociales.
Les revendications sociales au cours dans ce mandat sont légion. La hausse subite du prix des produits pétroliers malgré la chute du baril de 40 dollars. Une augmentation qui a suscité le soulèvement des organisations de la société civile.
Dans la foulée, le prix des denrées de première nécessité connaissent une flambée fulgurante, rendant ainsi la vie difficile au Togolais moyen.
Pas plus tard que le mois dernier, les populations de Bè aussi avaient observé un sit-in pour exiger la rétrocession de leurs domaines confisquées par le gouvernement Togolais depuis plus de 40 ans.
De leur côté, les déclarants en douanes sont en grève illimitée pour exiger le renvoi de la société Séguce et l’annulation du port de badge qui a été imposée par l’Otr.
Jusqu’alors aucune de ces revendications sociales n’a trouvé satisfaction.
Les Togolais peuvent-ils vraiment s’attendre de Faure Gnassingbé un apaisement social comme promis ? La question se pose.
S.J