« Espérance pour le Togo », c’est le titre du manifeste rendu public mardi par les « forces vives du Togo », composées d’hommes et femmes issus des confessions religieuses chrétiennes, musulmanes, traditionnelles et des organisations de la société civile togolaise. Ils disent s’engager pour une sortie pacifique de la crise politique au Togo.
Il s’agit, à en croire les promoteurs de ce regroupement, de fédérer les énergies pour une sortie pacifique et durable de la crise togolaise en s’appuyant sur les recommandations contenues dans la feuille de route de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
« Nous avons décidé d’établir entre nous un pacte de confiance mutuelle en vue de contribuer au processus de sortie de crise de notre pays en définissant des stratégies communes », a indiqué André Kangni Afanou, Directeur du Centre de documentation et de formation sur les Droits de l’Homme.
Le manifeste des forces vives est un document qui comporte les missions de cette nouvelle organisation et les directives pour une meilleure mise en œuvre des recommandations de la CEDEAO pour une sortie pacifique de la crise. La préoccupation des forces vives du Togo, selon son porte-parole Révérend Père Pierre Marie-Chanel Affognon, c’est de jouer le rôle de veille auprès des décideurs et d’éveil auprès des citoyens.
« Nous voulons participer à l’instauration d’un climat serein qui facilite la conception et la mise en œuvre consensuelle de la feuille de route. Les mesures d’apaisement, le processus électoral notamment la question de la CENI, les réformes électorales, la reconnaissance de la société civile sont les grands axes de la mission de ce nouveau regroupement, ont laissé entendre ses membres. Nous sommes là en tant que citoyens engagés pour le bien-être de tout le peuple togolais et nous allons exercer un rôle de veille auprès des décideurs et d’éveil auprès de nos citoyens pour ne pas renoncer à nos responsabilités dans l’ancrage de la démocratie, de l’État de droit et de la bonne gouvernance dans le pays », a-t-il affirmé.
I.K
icilome