Les derniers développements de l’actualité, surtout la scène intervenue à l’Assemblée nationale lundi dernier, obligent le gouvernement à briser le silence. Ce matin, Gilbert Bawara, Payadowa Boukpessi, Charles Kondi Agba et Christophe Tchao se sont retrouvés devant la presse pour donner leur lecture de la situation politique.
A en croire Gilbert Bawara, point focal du gouvernement, le débat sur la présence ou non de l’Union des forces de changement (UFC) à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ne concerne pas le gouvernement. Mais si le Comité de suivi de la feuille de route de la CEDEAO pense autrement, « nous ne ferons que prendre acte, nous ne nous sentons pas concernés par ce débat », a-t-il indiqué.
Pour lui, le parti de Gilchrist Olympio a toujours siégé à la CENI en tant que membre de l’opposition. M. Bawara est allé plus loin en indiquant que c’est la loi sur le statut de l’opposition qui confère le statut de chef de file de l’opposition à Jean-Pierre Fabre, qui donne à l’UFC le droit d’être considérée comme parti d’opposition.
Et de se demander : « Y a-t-il eu déluge pour interdire à l’UFC d’être un parti de l’opposition? ».
S’agissant du recensement que la CENI vient de proroger de 24 heures, ces membres du gouvernement, cadres du parti UNIR, ont affirmé qu’il n’y aura plus d’autres périodes prévues pour le recensement au Togo. Cette opération qui prend fin demain ne sera pas reprise. « Ça ne sera pas recommencé, en tout cas pas au Togo », a affirmé catégoriquement Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales.
A propos de l’enrôlement massif des mineurs sur les listes dont les images circulent abondamment sur les réseaux sociaux, les membres du gouvernement se disent réservés sur la question.
Nous y reviendrons.
I.K
 
icilome