Alors que tous les regards sont tournés vers la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qui doit, lors de son prochain Sommet, sortir des recommandations devant permettre de résoudre la crise politique qui secoue le Togo, la Cour constitutionnelle du Togo dit constater que le processus électoral en cours a pris du retard. Elle demande au gouvernement et à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de prendre des mesures qui s’imposent pour le maintien des élections législatives de l’année en cours.
Cette information vient d’être communiquée au journal de 20 heures sur la télévision nationale (TVT) et est signée par le président de la haute cour, Aboudou Assouma.
« Le mandat des députés actuels ayant débuté le 20 août 2013, il prend fin le 19 août 2018. Par conséquent, les élections doivent avoir lieu dans la période du 20 juillet au 19 août 2018 », indique le communiqué de la cour.
Aboudou Assouma et ses huit (8) autres collègues font observer que pour les prochaines élections législatives, les candidats placés en tête de liste, conformément aux dispositions de l’article 221 du code électoral, doivent déposer auprès de la CENI, une déclaration de candidature 35 jours au plus tard avant le scrutin.
La cour se charge de publier la liste des candidats 25 jours avant le scrutin, note-t-on dans le communiqué.
Doit-on encore le rappeler? Les discussions du dialogue politique ouvert depuis le 19 février dernier à Lomé, doivent prendre en compte les réformes constitutionnelles et institutionnelles. Autrement dit, au nombre des institutions qui sont appelées à subir une recomposition, se trouve la même Cour constitutionnelle.
 
Global actu / http://globalactu.com/index.php/politique/item/1392-la-cour-constitutionnelle-appelle-gouvernement-et-ceni-a-hater-le-pas-pour-aller-aux-elections
 

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