La coalition des 14 partis de l’opposition (C14) a annoncé en conférence de presse mardi 13 novembre 2018, la reprise de ses manifestations.
Ajouter à cela, elle a fait connaître sa volonté d’appeler au boycott des trois jours de prorogation exceptionnelle du recensement électoral recommandée par la facilitation de la CEDEAO et son refus d’autoriser ses représentants à aller prêter serment devant la Cour constitutionnelle afin de rejoindre les rangs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), institution chargée de l’organisation et de la supervision des élections.
Une posture qui inquiète visiblement le Groupe des 5, qui dans un communiqué rendu public mardi 13 novembre 2018, a invité ce regroupement à saisir l’opportunité des recommandations de la CEDEAO relatives au processus électoral et à la prorogation des opérations d’inscription sur les listes électorales afin de faire enrôler ses partisans pour des élections prochaines qu’il veut «régulières», «transparentes» et «crédibles».
En saluant l’implication de la CEDEAO dans la résolution de la crise togolaise, les ambassades d’Allemagne, des Etats‐Unis d’Amérique, de France, la Délégation de l’Union européenne (UE) et la Coordination du Système des Nations Unies au Togo (SNU) ont insisté sur la nécessité de « préserver » un climat de paix et éviter toute forme de violence dans le pays.
Ce groupe a par ailleurs encouragé le gouvernement à poursuivre les mesures d’apaisement entamées par l’accélération des procédures judiciaires et l’exploration de mesures de « clémence additionnelle » pour la « libération » d’autres détenus.
Pour finir, les ambassadeurs ont affirmé leur disponibilité à accompagner les Togolais vers la résolution durable de la crise.
Raphaël A.
 
afreepress
 

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