La désolidarisation du Parti national panafricain (PNP) Tikpi Atchadam des prochains meetings que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise compte tenir dans plusieurs villes du pays, notamment Mango, Bafilo et Sokodé, ne va pas ébranler ce regroupement. La coalition des 14 tiendra ses meetings mais dans le même temps, se montre ‘solidaire’ de ce parti.
Cette information vient de la coordinatrice de la coalition des 14, Brigitte Adjamagbo Johnson. Selon elle, ce n’est pas la première fois que le PNP ne participera pas à des manifestations organisées par la coalition. Mais cette fois-ci, les raisons avancées par le PNP pour ne pas s’associer aux prochaines manifestations du regroupement sont ‘préoccupantes’ : « Ils ne veulent pas se joindre aux meetings parce que le régime est susceptible de semer des troubles et les mettre sur le dos du PNP ».
Pour elle, la moindre des choses quand un groupe a à son sein un membre qui a ce genre de problème, il faut se montrer solidaire.
« Se montrer solidaire, c’est d’accepter qu’ils ne puissent pas s’associer à ces manifestations, quand vous avez tout fait pour les convaincre et que vous alliez de l’avant dans la mesure où cela ne mette pas en cause ce qui vous unit fondamentalement : obtenir l’alternance et mettre ce pays sur les rails de la démocratie », a-t-elle indiqué ce mardi dans une émission interactive sur la radio Victoire FM.
A en croire la coordinatrice de la coalition des 14, il relève des responsabilités usuelles des partis politiques membres de la coalition de participer ou non à des manifestations par elle organisées.
La secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) est également revenue pour la première fois sans langue de bois sur l’éventuel conflit de leadership qu’il y a entre deux partis politiques au sein de la coalition, à savoir l’Alliance nationale pour le changement (ANC) de Jean-Pierre Fabre, le chef de file de l’opposition et le PNP de Tikpi Atchadam, celui par qui la crise politique s’est accentuée à partir des manifestations du 19 août 2017.
« Je ne trouve pas extraordinaire que des partis développent des compétitions. Ce qui est important, c’est que ces aspirations partisanes ne doivent pas nous empêcher de développer l’objectif commun », a-t-elle relevé ajoutant qu’au sein de la coalition, il y a une règle qui prévaut, celle de la mise en veilleuse des ‘intérêts partisans’ des différentes ‘chapelles’ politiques.
Et l’objectif autour duquel les 14 partis sont réunis et pour lequel ils sont tous ‘confiants’, c’est d’obtenir l’alternance, gérer ensemble le Togo et mettre le pays sur les rails de la démocratie et du développement.
 
Global actu
 

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