Quand en Août dernier la Commission des lois de l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de loi introduite par les partis parlementaires ANC et ADDI, ces derniers s’enflammèrent et s’opposèrent à la demande des députés UNIR de reverser la proposition de réformes au Hcrrun. Pour l’ANC et l’ADDI, l’on ne doit pas donner l’impression de mettre le HCRRUN au-dessus de l’Assemblée nationale.
 
Vue de l'Assemblée Nationale
Vue de l’Assemblée Nationale


Selon UNIR, cette analyse est biaisée. A en croire ce parti, ce n’est pas une question de classement. Les députés, élus du peuple, sont toujours dans la logique de défense de l’intérêt national.
 
Que ce soit au Bénin, au Mali, au Burkina-Faso ou en Guinée, des commissions spéciales ont été désignées pour mener d’une façon sereine et approfondie, des réflexions sur la question des réformes constitutionnelles. D’ailleurs, la commission mise en place au Mali pense déjà qu’il faille que le pays migre vers une 6ème République.
 
Selon les confidences du Parti présidentiel, C’est donc sans aucune curiosité si le Togo s’inscrit dans cette logique.
 
Le Hcrrun étant né des recommandations de la CVJR, il ne peut avoir dans un même pays, deux institutions qui s’occupent d’un même sujet, a indiqué Christophe Tchao.
 
Mais quoiqu’il en soit, les conclusions des travaux de Hcrrun, quelles qu’elles soient, devront obligatoirement passer par l’Assemblée nationale, d’où le pouvoir et la souveraineté gardée de l’hémicycle.
 
Comme on peut le constater, le Hcrrun semble une échappatoire pour Faure Gnassingbé qui, depuis lors, prend tout son temps dans ce processus de réformes.
 
A.L
 
source : Icilomé
 

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