La décision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) de reprendre ses travaux dans le cadre des prochaines échéances électorales, divise la classe politique togolaise.
Si le Secrétaire Général du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) critique cette décision et la rejette catégoriquement, au niveau du Nouvel Engagement Togolais (NET)), on l’a comprend et l’approuve. Mieux, la formation politique dirigée par Gerry Komandega TAAMA, rejette toute idée de recomposition de cette institution en charge de l’organisation et de la supervision des élections au Togo. Le parti souhaite plutôt que les formations politiques de l’opposition qui tardent à envoyer leurs délégués, devraient le faire au plus tôt.
Pour le NET, il n’a jamais été question dans la feuille de route de la CEDEAO, d’une recomposition de la CENI comme l’avance une partie de l’opinion nationale. La CEDEAO a parlé de recomposition de la Cour constitutionnelle et d’une participation inclusive des acteurs politiques à la CENI, rappelle le natif de Siou dans la préfecture de Doufelgou.
« J’attends seulement de voir là-où c’est écrit que nous ne sommes pas acteurs politiques ou que la CENI doit être recomposée. Par ailleurs je note que cette CENI non seulement est issue d’un consensus après l’Accord Politique Global (APG), mais la présence effective de certains à cette CENI n’a jamais empêché ceux qui gagnent de gagner. Ridicule tout ça », écrit-il.
Au sujet de la question du fichier électoral, le président du NET rappelle à la mémoire des Togolais que c’était M. Sibabi Boutchou de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) qui était en charge de ce fichier au sein de la CENI en 2015. Si ce fichier n’est pas fiable, c’est en principe à lui qu’il faudrait demander des comptes, pense-t-il.
A.Y.
 
source : afreepress
 

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