A deux (2) semaines du Sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dont les Togolais attendent des recommandations de sortie de crise, des intellectuels togolais sortent de l’ombre pour faire des propositions.
Pour Dr Gada Folly Ekue, le président du Mouvement panafricain Alaga (MPA) persiste et signe, « pas de rétroactivité implicite et automatique de la loi constitutionnelle ». Pour lui, c’est d’abord une question de bons sens et non de « partisanerie politique ».
Cette position, d’après l’historien qui intervient dans une interview qu’il a accordée ce lundi au site d’informations Togo Breaking News, est ‘scientifiquement défendable et politiquement correcte’. Elle est aussi soutenue selon lui par le professeur Komlan Dodzi Kokoroko, président de l’Université de Lomé dont il dit admirer le ‘courage’ et la ‘simplicité’.
« Aujourd’hui, je crois que la plupart des opposants de la coalition des 14 eux-mêmes ont compris cette position », relève-t-il, oubliant que l’une des revendications phares des responsables de cette coalition, est de ne pas voir l’actuel chef de l’Etat se représenter en 2020 pour briguer un 4ème mandat à la tête du pays, après ses 3 mandats consécutifs.
Cet intellectuel qui dit n’avoir de carte de membre d’aucun parti politique, est largement revenu sur la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise et ses stratégies de conquête de pouvoir.
Il dit ne pas comprendre pourquoi ce regroupement de partis politiques a voulu accéder au pouvoir par le biais d’un ‘soulèvement populaire soudain’, en renversant le chef de l’État, Faure Gnassingbé ou remettre en cause la légitimité de sa magistrature.
« La coalition des 14 a failli en ayant recouru à une méthode si dangereuse pour accéder au pouvoir », dit-il, proposant que s’il y a des intellectuels dans ce pays qui ne sont pas des ‘partisans’ et qui tiennent encore à l’objectivité, il est de leur devoir de recadrer la coalition des 14 et lui rappeler, dit-il, qu’ « aucune soif de pouvoir ne doit dispenser le politique responsable du respect des textes du pays qu’il espère gouverner ».
Dr Ekue n’arrive pas à accepter l’idée que des opposants au pouvoir de Lomé estiment que celui-ci est ‘irrespectueux’ des textes de la République mais n’inscrivent pas la ‘légalité’ dans leurs démarches et stratégies d’accession au pouvoir.
« Personnellement, je ne peux me réjouir que dans cette situation togolaise déjà assez complexe, des politiques veuillent accéder au pouvoir par effraction et surtout dans l’exclusion de ceux qui aujourd’hui gouvernent le pays. Nous devrions faire extrêmement attention », lance-t-il.
 
Global actu
 

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