olivier-amah_04juillet2013

Placé sous haute sécurité policière, le procès du Commandant Olivier Amah a finalement dégénéré en affrontements L’ancien officier supérieur de la Gendarmerie nationale était bien présent à la Cour d’appel de Lomé, tôt ce matin pour sa comparution.

 

Amené d’Atakpamé où il est détenu à la prison civile depuis un peu plus de sept (07) mois, le Cdt Olivier Poko Amah, présentait une bonne forme et une apparente détermination.

 

A ses côtés, un collègue d’avocats dont Me Zeus Ajavon pour sa défense. « C’est une affaire politique », clame l’ancien député en réponse aux questions de la presse sur l’issue de l’audience.

 

La Cour d’appel devrait de prononcer sur une demande de mise en liberté provisoire introduite par les avocats. Une requête formulée sur le fait que le prévenu a déjà passé plus de la moitié de la peine encourue en détention.

 

Etant domicilié au Togo, il peut donc de droit bénéficier d’une mise en liberté, s’il est un délinquant primaire. Seulement voilà, le Cdt Olivier Amah a été condamné dans l’affaire d’atteinte à la sureté de l’Etat, alors que l’Avocat général avait indiqué ne pas détenir des éléments sur son implication dans cette ténébreuse affaire. Ce matin, une foule nombreuse composée de militants de l’opposition a fait le déplacement d’Agbalépédo pour apporter son soutien au prévenu.

 

En réponse, une cohorte de force de sécurité a été déployée pour encercler les lieux. De nombreux partisans du Commandant n’ont pu entrer dans l’enceinte de la clôture de la Cour d’appel de Lomé.

 

La tension qui était vive le long de l’audience, a dégénéré à la fin quand la Cour a décidé de renvoyer le délibéré sous huitaine, au 12 février 2014. Le cordon sécuritaire conjoint des gendarmes et des policiers a fait usage de jets de gaz lacrymogène pour disperser la foule. Des véhicules de la police y compris celui qui a servi à emmener le Commandant d’Atakpamé à Lomé, ont été endommagés. Les échauffourées se sont très vite répandues dans les quartiers alentours à la Cour d’appel de Lomé.

 
koaci
 

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