Le Front citoyen ‘Togo debout’ a saisi le représentant résident de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), Garba Lompo, d’un mémorandum contenant des propositions d’une ‘résolution pacifique et durable’ de la crise politique togolaise. Ce mémorandum, espère le mouvement, sera envoyé aux 15 chefs d’Etat cde la communauté qui se réuniront en Sommet le 31 juillet à Lomé, au cours duquel des recommandations seront faites.
Dans son document, le mouvement qui dit lutter aux côtés du peuple togolais, exige une transition de deux (2) ans pour mettre en œuvre les réformes et ensuite, il y aura des élections.
« Pour une sortie pacifique et durable de la crise au Togo, la transition est incontournable, c’est un passage obligé. Le chef de l’Etat est élu pour un mandat de 5 ans, c’est vrai mais il y a une crise institutionnelle et de légitimité. Les citoyens ne croient pas aux institutions qui sont impliquées dans l’organisation des élections », a déclaré ce vendredi Me Raphaël Kpandé-Adzaré’.
Cette période transitoire, souligne le 2ème porte-parole de ‘Togo debout’, doit être précédée d’un accord politique.
Pour appuyer cette proposition, l’avocat a rappelé que le président nigérian, Muhammadu Buhari, avait déclaré il y a quelques mois, lorsqu’il recevait des mains du nouvel ambassadeur du Togo dans son pays, que les transitions pacifiques politiques ne sont pas négociables lorsqu’il y a des crises dans les pays de la CEDEAO.
Autre point fort du mémorandum, la CEDEAO doit envoyer au Togo une force d’interposition 6 mois avant les élections. Cette force doit résider dans le pays 6 mois après les élections, souligne le document.
Pour Me Kpandé-Adzaré, même le parti au pouvoir, l’Union pour la République (UNIR) sait qu’on ne peut pas organiser des élections au Togo avant la fin de l’année en cours. En témoignent selon lui, les ‘contradictions’ entre les premiers acteurs de ce parti.
 lobal actu
 

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