Ce samedi à Abuja au Nigeria, les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) se réunissent pour un Sommet. Selon certaines informations, la crise sociopolitique togolaise est l’un des sujets au cœur des discussions.
Au deuxième jour de sa manifestation de rue à Lomé et dans certaines localités du pays, c’est aux chefs d’Etat de la CEDEAO que la coalition des 14 partis politiques de l’opposition s’est adressée dans la déclaration qui a mis fin au meeting tenu à la plage à Lomé.
Il s’agit, selon les responsables de cette coalition, d’un « cri de cœur » à tous les chefs d’Etat, pour, disent-ils, « sensibiliser leur conscience africaine au drame qui se joue au Togo et qui constitue une vraie menace pour la stabilité de toute la sous-région et pour la paix internationale ».
« Messieurs les présidents, le Togo est une inacceptable anomalie politique au sein de notre espace ouest africain et il convient d’y mettre fin », « aidez-nous à empêcher que le Togo, par l’entêtement de Faure Gnassingbé, ne devienne le terreau facile et fertile de situations qui peuvent très vite devenir incontrôlables au sein de notre espace commun de développement économique, politique, social et culturel », tels sont les messages que la coalition des 14 adresse directement à ces chefs d’Etat.
La coalition rappelle également aux chefs d’Etat de la sous-région ouest africaine les dispositions du Protocole de Dakar signé le 21 décembre 2001. « Après avoir fait le constat que les véritables menaces qui pèsent sur la paix en Afrique se trouvent plus dans l’instabilité des Etats liée au déficit démocratique et à la mauvaise gouvernance, le protocole a fixé des principes constitutionnels communs à tous les Etats membres de la CEDEAO », souligne-t-elle.
Le peuple togolais, conclut la déclaration, « vous demande de tout mettre en œuvre, afin qu’au Sommet d’Abuja, le régime qui gouverne le pays depuis plus de 50 ans, intériorise et accepte enfin l’alternance ».
Pour information, à l’appel de la coalition des 14, les Togolais sont encore sortis par milliers pour exiger le retour à la constitution originelle de 1992. Le président ghanéen, Nana Akufo-Addo a été désigné par ses pairs de cette sous-région pour faire la médiation en vue d’une sortie de crise.
 
source : globalactu
 

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