Afin de voir le dialogue politique s’ouvrir, l’opposition sera dans «  »une phase diplomatique intense » ». C’est du moins ce qu’a laissé entendre ce vendredi chez nos confrères de Nana Fm, le conseiller du président national de l’ADDI (Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral), François Kampatib.
D’après lui, l’opposition entre dans une «  » phase diplomatique intense pour que le dialogue démarre » ». Il en appelle donc les populations à ne pas décourager et les réjoignent les 28, 29 et 30 Décembre 2017, pour une nouvelle série de trois marches. Et en réponse à ceux qui veulent voir la Coalition des 14 programmer des manifestations sur les jours de fête, M. Kampatib a indiqué, «  »c’est les gens qui veulent faire capoter les choses qui veulent qu’on marche le 25 Décembre 2017 et le 1er Janvier 2018. Nous respectons les convictions religieuses et nous sommes des humains » ».
Dans un jeu réponse à l’interview de Faure Gnassingbé à Jeune Afrique, le député ADDI a fait comprendre que «  »l’opposition n’est pas dans la rue pour prendre le pouvoir mais pour créer les conditions pour une prise de pouvoir par les urnes » ».
Et pour ce qui est d’un dialogue ouvert à d’autres qui, d’après la Coalition des 14, ne sont pas les protagonistes, il note des contradictions. « Il dit ne pas vouloir d’une conférence nationale souveraine mais il veut un dialogue avec des partis non protagonistes. Nous souhaitons une discussion franche entre les protagonistes » ». Et que les soutiens envoient leurs idées aux protagonistes (pouvoir et opposition), «  »nous allons les défendre ».
Enfin, pour ce qui est de quelque démarche parallèlle à celle de la double médiation ghanéenne et guinéenne, comme par exemple celle de consultation organisée par le gouvernement togollais, Kampatib avertit, « nous ne voulons pas aller à un dialogue organisé par le gouvernement mais par un regard extérieur qui modère les choses ».
source : T228

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