Par L’Opinion

La situation devient plus compliquée pour Agbeyomé kodjo qui a pris la porte du maquis depuis le 9 juillet. L’homme de la dynamique Kpodzro est désormais sous mandat d’arrêt international. Et ceci pour n’avoir pas comparu devant le doyen des juges d’instruction Awi Adjoli qui l’a convoqué le 10 juillet dernier pour une affaire le concernant.

Le candidat malheureux au scrutin du 22 février 2020 avait justifié sa décision par des « investigations sérieuses et croisées dont il ressortait que des desseins hautement malveillants seraient planifiés contre ma personne dans le cadre de cette convocation, dont l’ultime but est de m’éliminer par tous les moyens ».

Le juge instructeur ayant constaté son absence, a fait établir un procès-verbal de défaut de comparution. Et délivrer un mandat d’arrêt contre monsieur Kodjo pour ne pas avoir respecté les termes de son contrôle judiciaire.

Il était interdit à l’ancien Premier ministre tout propos ou déclaration mettant en cause la présidentielle de 2020 ou troubler l’ordre constitutionnel.

C’est trop demandé pour Agbéyomé qui, lors d’une de ses dernières sorties médiatiques, a martelé qu’il est le vrai vainqueur et que nul ne peut lui enlever la conviction qu’il est le vrai vainqueur de la dernière présidentielle.

Ses avocats dénoncent l’initiative du juge contre Agbéyome. « Nous dénonçons, d’ores et déjà, un scénario malsain, une fois encore, en déphasage avec les standards internationaux du procès équitable afin de clôturer l’instruction dans les meilleurs délais pour renvoyer Monsieur KODJO Messan Gabriel Agbéyomé et ses compagnons, devant la juridiction de jugement compétente », ont-ils laissé entendre.

Maintenant que l’homme de la dynamique est au maquis, comment revendiquera -t-il sa supposée victoire ? que deviendra la dynamique Kpodzro? C’est le wait and see. En clair, Agbéyome Kodjo s’est compliqué la vie.

Pour rappel, le président du MPDD a été inculpé le 24 avril dernier pour plusieurs chefs d’accusation, notamment ceux d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, d’usage des insignes de l’État, de nominations illégales, de troubles aggravés à l’ordre public ainsi que de dénonciations calomnieuses. 

Il était classé 2e d’après les résultats de la présidentielle avec 19,45%, derrière Faure Gnassingbé qui a remporté avec 70%.

source : Stanislas A. / L’Opinion

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