Par togobreakingnews
Gerry Taama condamne les dernières réactions de l’association « Les Sentinelles » en lien avec la manifestation du 1er août au Togo. Pour le président national du Nouvel Engagement Togolais (NET), Les Sentinelles du Peuple n’ont aucune prérogative de se proclamer groupe d’auto-défense et de chercher à étouffer les manifestations politiques. Le député dit être doublement surpris par le cours de ces événements et invite les autorités nationales à donner force à la loi en mettant fin à un phénomène dangereux pour le vivre ensemble.
La première surprise de M. Taama vient du fait qu’une organisation de la société civile s’intéresse au statut de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) et que le ministre n’a pas jugé bon de rejeter la requête.
La seconde surprise du député est de voir le ministre répondre au sujet de l’illégalité d’un regroupement politique à une association née en avril 2018 et qui aurait déjà reçu son récépissé alors que « des milliers d’associations attendent depuis plus d’une dizaine d’année ce précieux sésame ».
L’ancien officier des FAT assure que le fait que les membres de cette association soient présents à certains endroits pour faire échec aux troubles éventuels ne fait l’ombre d’aucun doute puisqu’ils l’assument.
En effet, à la veille du 1er août, un communiqué de l’association « Les Sentinelles du Peuple » invitait le gouvernement à déchoir de ses droits civiques les participants à la manifestation. Dans le même temps, la note faisait « un appel patriotique à tous les groupes de veille citoyenne des Sentinelles du Peuple sur l’ensemble du territoire national, de rester éveillés aux côtés des populations et en collaboration avec les Forces de Sécurité et de Défense pour faire barrière à toute tentative de troubles à l’ordre public ».
Selon M. Taama tout ceci relève d’un agissement qui ne doit nullement être tolérer. Il soutient que l’ordre public doit être une chasse gardée des forces de défense. Et de dure que les milices sont une menace inacceptable pour le vivre ensemble, « dans une République réconciliée avec son peuple ».
« Aucune complaisance ne devrait exister, et la loi doit s’appliquer avec la même énergie dans tous les cas, autant contre les manifestations interdites que pour les regroupements sur la voie publique avec des armes blanches, d’autant plus que ceux-ci se font souvent à proximité des forces de défense déployées » a-t-il conclu.
source : togobreakingnews