Après plusieurs mois des cours, les étudiants de l’Université de Lomé se défoulent depuis quelques jours à la faveur de leur semaine culturelle. Plusieurs activités sont ainsi organisées. Ce vendredi, le grand public a eu droit à des prestations des danses « Kinatchighou » ou danse du bœuf et « T’bol » encore appelée danse du feu, a constaté un journaliste de l’Agence Savoir News.
Ces danses ont été présentées par la Fédération des Associations des élèves Stagiaires et Etudiants des Préfectures de Bassar et de Dankpen (FAESEB-D).
La danse de feu est une initiation à la divination, une institution mise en place par les membres de la communauté Bassar depuis des générations, pour pallier une situation vécue par un sujet à partir d’une souffrance, une douleur, un trouble physiologique ou psychologique.
Plusieurs anciens étudiants de cette localité membre de la « FAESEB-D » ont assisté à cette manifestation riche en couleurs. Le ministre de la santé Charles Kondji Agba, fils de Bassar était également présent.
Selon le président de la FAESEB-D, Idrissou Ouyi, il s’agit pour son association d’affirmer l’identité culturelle de leur localité. Des jeunes non initiés ont fait une présentation symbolique dans un feu fait avec du bois, car il faut être initié pour exécuter les pas de danse dans le feu. Mais ces derniers ont quand même esquissé quelques pas, grâce à la présence d’un charlatan.
« La danse de feu est souvent exécutée la veille de la fête des ignames ou lors du décès d’un charlatan. Elle est également exécutée quand la société est en difficulté. C’est au cours de cette danse que les initiés reçoivent des révélations. Tandis que pour le Kinatchighou ou danse du bœuf, les danseurs imitent la manière dont les bœufs marchent », a souligné Idrissou Ouyi. FIN
Lambert ATISSO
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