Le ministre de la Sécurité dans un communiqué rendu public en fin de semaine interdit le phénomène « Gbozo » qui n’est rien d’autre que des démonstrations acrobatiques faites par des jeunes à l’aide de motos ou de voitures.
Le phénomène « Gbozo » est né et a pris de l’ampleur il y a plus de trois ans de cela. Ce phénomène, selon des rapports hospitaliers, est la cause de nombreux accidents de la route avec mort d’homme. Il est reproché au « Gbozo » de causer des emprises sur les voies publiques et d’exposer les spectateurs et passants à des dangers. Pour le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, il faut tout simplement l’interdire. « Le phénomène Gbozo est une véritable démonstration de talent de tour d’acrobatie multiforme d’auto motos ou toutes les sensations fortes offertes en spectacles gratuits au public, tend à s’incruster dans les milieux de la jeunesse dans notre capitale. Il s’exerce souvent la nuit en pleine voie publique sans qu’elle soit préalablement fermée à toutes circulations pour les autres usagers. C’est une forme d’apologie de la vitesse ou du goût du risque qui s’exprime avec des engins motorisés », avance l’ancien commandant de la gendarmerie qui rappelle aux « organisateurs, acteurs, relais et spectateurs du phénomène Gbozo que la voie publique relève exclusivement du domaine public ». Son occupation permanente, temporelle ou partielle pour quelle qu’activité que ce soit, soutient le Colonel Yark, doit être est « soumise à une autorisation » préalable.
Bernard A.
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