Le recensement électoral comptant pour les élections locales du 30 juin prochain, a démarré jeudi 16 mai 2019 sur l’ensemble du territoire national. A Lomé, une équipe de l’Agence de presse AfreePress a sillonné quelques Centres de Recensement et de Vote (CRV) de la préfecture du Golfe pour constater l’effectivité de l’opération.

L’équipe a sillonné les centres de recensement et de vote d’Aflao Ségbé, Sagbado et du Lycée 2 février d’Agbalépédo. Même si dans ces centres la mobilisation n’est pas celle des grands jours dans la matinée, quelques vingtaines de personnes étaient dans les rangs devant les salles de classe à l’ouverture des portes pour se faire établir leurs cartes.

Du côté des opérateurs de saisie, les matériels ont été mis à disposition pour effectuer l’opération de recensement mais connaissent quelques difficultés.

« Nous avons démarré comme convenu et les gens étaient là très tôt avant notre arrivée. Pour le moment les choses ne vont pas vite à cause du dysfonctionnement de certaines machines, mais nous faisons le meilleur pour satisfaire tout le monde. Aussi les numéros mis à notre disposition pour appeler en cas de difficultés ne sont pas actifs pour le moment. Donc on n’est obligé d’attendre et on espère que les techniciens viendront nous aider pour qu’on puisse aller plus vite que ça », a confié a AfreePress, Somévi Kossi, président CELI-Ségbé.

Outre le dysfonctionnement des machines, les chefs de centres ont signalé également l’ouverture tardive des salles de classe.

« Nous avons l’impression que c’est fait sciemment. Pendant plusieurs heures, c’est deux ou trois personnes qui ont été enrôlées. On n’est pas du tout contents », s’emporte Koffi Semeko, un citoyen venu se soumettre à l’opération.

La même accusation est portée par certaines formations politiques de l’opposition. Pour Georges-William Kuessan, président du parti Santé du Peuple, rien n’a été comme prévu. « Nous pensons que cela est fait à dessein. Vous savez que c’est essentiellement les militants de l’opposition qui n’ont pas pu s’enrôler en 2018. On essaie de les empêcher de le faire », a-t-il laissé entendre.

La CENI à travers la personne de son président se défend et promet de mettre tout en oeuvre afin de remédier à ce problème.

« Les bureaux que nous avons visités ont effectivement ouvert leurs portes et ont commencé les enregistrements. Tout le dispositif est mis en place pour résoudre les problèmes signalés pour que le processus se déroule normalement sur les trois jours », a indiqué M. Ayassor qui appelle la population à la patience.

Il faut rappeler que l’opération prendra fin le 18 mai prochain.

Raphaël
 
source : afreepress
 

LAISSER UNE RÉPONSE

Please enter your comment!
Please enter your name here