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La fermeture de radio Légende intervenue en plein processus électoral a auscultée la séance de débriefing organisée ce jeudi à Lomé.
 
Dans les interventions des autorités au cours de cette cérémonie, la virulence et la sévérité du ton utilisé pour les autorités pour décrire ce qui s’est passé devant l’enceinte de cette station, la plus écoutée de la capitale togolaise, en dit long sur la volonté de ces autorités d’en finir avec cette radio qui selon elles, les empêcher de dormir.
 
Pour une suspension qui devrait être d’un mois, il n’est pas exclu qu’on s’acheminera vers la fermeture pure et simple de « La gaieté au quotidien » surtout que cette fermeture tombe à pic avec la période de renouvellement des fréquences aux médias audiovisuels.
 
On a en mémoire que la fermeture définitive de radio « X-Solaire » est intervenue dans les mêmes conditions.
Déjà que le président de la Haute autorité de audio-visuel et de la communication (HAAC), Biossey Kokou Touzoun, annonce « Nous avons souhaité (…) que la radio n’émette plus une fois pour toute ».
 
Et il enfonce le clou en poursuivant « Radio Légende FM est un organe hors la loi, sans gouvernail, sans responsable, ce qui explique ses dérapages. Depuis plus de trois mois son directeur est introuvable ».
 
Sur la même lancée, c’est le vice-président de la CENI, Me Jean-Claude Homawoo qui, garde une dent contre cette radio dont il estime l’avoir piégée dans une interview qui bondit sur le sujet :
« La radio Légende FM est une radio de triste résonance et un réservoir vide au service d’un parti politique ou d’un regroupement de partis politiques », déclare-t-il.
 
A ceux qui dénoncent la manière dont est intervenue la fermeture en violation des dispositions légales, ce praticien du droit leur répond : « Si vous demandez à la FOSEL de respecter les normes établies dans le pays alors demandez aussi à la radio légende de se plier aux normes dans le pays », martèle-t-il.
 
Pour rappel, c’est le 25 juillet, jour d’élection législative, et en pleine émission qu’une horde de gendarmes se sont introduits dans les studios de la radio et sans notifier la fermeture ont fermé la radio qui a diffusé une information qui s’est révélée non fondée.
 
Ce n’est le lendemain que la HAAC a tenté d’habiller de légalité cette fermeture contraire à la loi.
Alors que la fin de la sanction d’un mois arrive à échéance ce weekend c’est une campagne de diabolisation de ce média qui est lancée avec en tête l’institution en charge de la protection et de la défense des médias. Ce qui fait craindre que la radio si chère dans le cœur du public loméen ne va pas reprendre ses émissions.
 
lomévi (www.togoactualite.com)
 

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