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Me Zeus Ajavon, coordonnateur des Organisations de Défense des Droit de l’Homme (ODDH) est « l’épicentre de l’échec de l’opposition pour conquérir le pouvoir », a contre-attaqué le président du Nouvel Engagement Togolais (NET, opposition).

 

Me Ajavon avait affirmé mercredi lors d’une conférence de presse « qu’aucun parti politique responsable et sérieux ne peut aller aux élections présidentielles dans la situation actuelle ».

 

Déclaration qui a fait rougir Gerry Taama, candidat investi par son parti politique à ce scrutin.

 

« Quand j’entends Zeus Ajavon dire qu’aucun parti responsable ne doit aller à ces élections sans les réformes, l’inélégance de ces propos me renforce dans mon engagement à être une force de proposition alternative. Depuis 25 ans ce monsieur, qui est pourtant un grand défenseur des droits de l’homme, est l’épicentre de l’échec de l’opposition pour conquérir le pouvoir », accuse sur sa page facebook, le président du NET.

 

« Il est temps que lui et tout ceux qui ont combattu le pouvoir d’Eyadéma en 1990 passent la main et prennent une retraite méritée », souligne-t-il.

 

« Après avoir soutenu le boycott des législatives en 2002 avec les conséquences qu’on sait, lancé l’insurrection populaire en 2012 sans succès, on veut nous mener à un boycott alors qu’on ne nous propose rien à la place. L’appel de trois jours de manifestations les 5,6 et 7 janvier dernier, puis celle du 13 ont été un fiasco », poursuit-il.

 

Si quelqu’un pense qu’il peut mobiliser les Togolais pour obtenir les réformes, poursuit le président du NET « qu’il le fasse sans invectiver les partis politiques qui ne sont pas de cet avis ».

 

« Comment des démocrates peuvent faire preuve d’autant d’intolérance envers ceux qui n’ont pas leur point de vue. Le temps où on courbait l’échine par pur respect est révolu. La dictature de la pensée unique de certains est finie. Nous serons bien présents dans le débat contradictoire. C’est parce que nous avons laissé ces messieurs confisquer le devant de la lutte démocratique que nous en sommes là », a martelé Gerry Taama.

 

Les opposants togolais sont fortement divisés sur la position à adopter pour affronter la prochaine présidentielle. Dans un camp, « sans réformes politique, pas d’élections ». Dans l’autre, pas question de se lancer dans une aventure et laisser le boulevard au pouvoir en place : d’où la participation à ce scrutin est nécessaire, afin « d’éviter les erreurs du passé ».

 

Me Zeus Ajavon, chef de file de ceux qui accusent les politiques sur la ligne de départ à ce scrutin même sans les réformes, tentent de mobiliser la population.

 

Pourront-ils arriver ? Wait and see. FIN

 

Edem Etonam EKUE

 
source : savoir news
 

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